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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 11:34

"Nereliath" - Chroniques de Karn tome 1

 

Bragelonne - collection Snark

Décembre 2015

Numérique (9,99€)

Broché (16,90€)

 

 

Après une succession d'aléas éditoriaux, les Chroniques de Karn reviennent enfin chez un seul éditeur : Bragelonne. Les trois romans qui les composent (pour l'instant) reparaîtront ainsi au fil de l'année 2016, ainsi que l'ensemble des nouvelles, auxquels s'ajouteront très certainement quelques inédits car relire tout cela m'a donné une féroce envie de compléter la série...

Concernant cette édition, il s'agit d'une version numérique également disponible en POD. Quelques explications sur ce principe (qui m'enthousiasme au plus haut point, et dans lequel je ne peux m'empêcher de voir l'avenir de l'édition). Sous un même ISBN, "Nereliath" est donc disponible en format epub (sur n'importe quelle plateforme en ligne) et en format à l'ancienne, en bon vieux papier. Cette dernière version coûte un peu plus cher et est disponible sur commande, soit chez votre libraire préféré, soit en ligne sur certains sites (celui de la Fnac par exemple). Lorsque vous le commandez, le livre est alors imprimé juste pour vous, et livré sous 72 heures. Quelque peu dubitatif au début, j'ai été étonnamment surpris par le résultat (un vrai beau bouquin qui n'a pas à pâlir face aux tirages classiques) et charmé par le prix (on arrive ici à 16,90€, soit un prix très honnête pour un roman alors que je m'attendais à quelque chose - étant donné le système d'impression - de bien plus onéreux).

Ces petites précisions effectuées, voici une petite revue de presse des critiques sorties à l'époque de la première édition :

 

 

Si l'on me demandait aujourd'hui pourquoi j'aime la littérature, pourquoi j'aime l'imaginaire, je répondrai : parce que Nereliath. Ou si l'on me demandait encore qu'est-ce que pour moi l'héroïc fantasy (genre que j'aime par-dessus tout) je vous répondrais à nouveau : Nereliath !

Il n'y a pas de mots pour dire ce que j'ai ressenti à la lecture de ce roman absolument époustouflant et spectaculaire. (…) Sitôt le livre ouvert impossible de le refermer. Je suis redevenu le temps de la lecture un gamin, je vivais d'improbables péripéties. Nereliath ne se lit pas, il se vit. On le prend en pleine tête, il vous bouge, vous remue et vous invite à un fabuleux voyage immobile.

Le Cimmérien sur Psychovision

 

 

Avec « Nereliath », Simon Sanahujas se lance sur les brisées des fondateurs du genre, pour un roman privilégiant la magie et l’action. (…) Un finale ambitieux, échevelé, apocalyptique, qui n’est pas sans lorgner du côté des films à grand spectacle, ou de cet illustre prédécesseur que fut Robert Erwin Howard

Hilaire Alrune sur Yozone

 

 

Simon Sanahujas nous livre avec Néréliath un roman de Fantasy de la plus belle facture, à la mode de Howard. (…) Au final cela donne un roman palpitant, sans un moment de répit et dans lequel le lecteur se retrouve plongé corps et âme. (…) Une lecture pleine de peps, de vigueur et de mouvements. Un grand moment de fraîcheur dans ce monde parfois un peu tristouille, le lecteur se prend des embruns et des paquets de mer en pleine figure et ça réveille.

Phooka sur Book en stock

 

 

Une belle surprise sous les embruns ! (…) Voilà donc un bon roman d’aventures où se mêlent la piraterie et la fantasy. À conseiller à tout amateur du grand large et de liberté.

Yann Blanchard sur ActuSF

 

La plume de Sanahujas est dynamique et va à l’essentiel, à l’image de la scène d’abordage qui ouvre le roman. Les amateurs de récits maritimes seront servis. (…) Si vous aimez les récits de piraterie bourrés d’action jusqu’à la g….., Nereliath est fait pour vous et vous offrira sans nul doute un bon moment d’évasion et de divertissement !

John Doe sur Elbakin

 

 

Nereliath", tome 1 de Karn, est un livre plein d’abordages sanglants et de combats épiques, de magiciens tout puissants et de monstres marins, de pirates truculents ou féroces, de méchants cupides et avides. (…) Roman écrit avec verve, humour et action, qui se lit avec grand plaisir, (…), ce livre nous fait attendre avec impatience sa suite.

Jean-Luc Rivera dans ses Coups de cœur de février 2011

 

 

Des pirates, des combats, des abordages, des tavernes, des beuveries, des filles, des serpents de mer, des corsaires, des marchands, un prêtre aux pouvoirs étranges, un mystérieux livre, un hypothétique trésor et de gentils dauphins....tous les ingrédients sont là pour faire de ce roman un vrai roman d'aventures, dépaysant à souhait.

Marquise sur les Chroniques de l’imaginaire

 

 

Riche de combats sanglants et d’aventures, (…) Nereliath est le premier volume des aventures de Karn et, si certains parlent de ce texte comme d’une œuvre de lignée howardienne, je pense pour ma part que, par son style et la trame narrative qu’il a su créer, Simon Sanahujas n’a pas à rougir face à son illustre prédécesseur.

Chris sur Mythologica

 

 

Oyez, oyez, Moussaillons ! Venez découvrir les aventures rocambolesques de Karn imaginées par le redoutable Simon Sanahujas ! Nereliath est le premier tome d’une saga à surveiller et indubitablement une révélation du talent de Simon

Moostik sur Mythologica

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 07:24

Couverture-seule.jpg"Rancoeur"

 

Black Coat Press - Rivière Blanche

Septembre 2014

Moyen format - 312 pages

Couverture de YoZ

20€

 

"Rancoeur" est le troisième volet des Chroniques de Karn, qu'il complète avec "Nereliath" et "Seuls les Dieux". Comme pour ces deux romans et les nouvelles qui les accompagnent, j'ai conçu ce texte afin qu'il puisse être lu indépendemment du reste. La différence réside cette fois dans le fait que "Rancoeur" clôt le cycle, de par son final et parce que je ne compte pas réécrire de fantasy pour l'instant.

 

Comme d'habitude dans les Chroniques de Karn, le roman est complété par deux nouvelles : "Le sens du sacrifice", une histoire qui se déroule quelques années avant le roman en lui-même, et "Une surprise de (petite) taille", une nouvelle où Karn n'est qu'évoqué, qui était déjà parue dans l'anthologie du festival Trolls et Légendes début 2013. Enfin, le volume s'achève sur l'habituelle chronologie, complétée pour l'occasion, qui remet un peu de clarté dans l'histoire du personnage en organisant les différents textes (on en est quand même à trois romans et cinq nouvelles désormais, Conan n'a qu'à bien se tenir !) tout en délivrant différentes informations sur les périodes situées entre ces textes.

 

Bref, mais parlons un peu de "Rancoeur", mon neuvième livre publié l'air de rien...

 

 

Cinq années se sont écoulées depuis que Karn a abandonné l'Estybie, le coeur meurtri d'une double déception amoureuse après les événements de "Seuls les Dieux". Il erre alors comme mercenaire solitaire et soldat de fortune, vit des événements qui le bouleversent en profondeur puis se joint aux armées d'Exenia. Pendant la terrible guerre qui oppose ce royaume à celui de Vilamana, Karn brille et gravit les échelons militaires jusqu'à devenir Maréchal, un poste qui jamais auparavant n'avait été tenu par un étranger non issu de la noblesse exeniane. Tout semble lui sourire jusqu'au jour où le royaume entier se retourne brusquement contre sa personne, l'accusant d'avoir attenté aux jours de la reine, et oubliant brusquement tous les faits d'arme et les services rendus pour le traquer comme un vulgaire animal.

 

C'est sur ces derniers événements que s'ouvre "Rancoeur", un roman bien plus sombre et violent que les deux premiers opus de la série. Face à l'adversité, le premier réflexe de Karn est de s’enfuir, comme il l’a fait durant toute sa vie auparavant : fuir pour survivre, abandonner causes et investissement sans réfléchir, par réflexe, en reniant systématiquement les personnages qu’il a un temps voulu devenir. Mais cette fois, Karn va aller à l’encontre de ce vieux réflexe qui a dirigé l’ensemble de sa vie : la rage qui bout en lui est telle qu'elle le transforme, fait ressurgir ses plus mauvais côtés et l'amène, seul, à entrer en guerre contre un royaume tout entier. Après les mers de "Nereliath" et les steppes de "Seuls les Dieux", l'intrigue prend ici intégralement place dans une cité pourrie par la civilisation, qui incarne le royaume contre lequel Karn se lance corps et âme. Ajoutez à cela l'hiver pour l'ambiance, une pègre constituée d'une galerie de personnages façon cour des miracles, des égouts, des manipulateurs de tous bords et, bien sûr, des tentacules, et vous aurez une petite idée de ce que vous réserve "Rancoeur".

 

Ecrit durant une période assez particulière de ma vie, ce texte s'est retrouvé nourri de tout un tas de choses pour aboutir à un récit bien plus psychologique que d'habitude et - ce qui n'était pas véritablement prévu à la base - en une belle manière de final pour cette série dont j'ai écrit les premiers fragment à l'âge de 13 ans (jamais publiés, je vous rassure !). A noter pour l'anecdote la forte influence d'un voyage en Roumanie (celui qui donna naissance à "A la poursuite de Dracula") pour nombre de détails du background, autant en matière de relations politiques que de technique d'empalement...

 

En un mot comme en cent : le premier chapitre est lisible ici,  et le livre commandable là.

 

Bonne lecture et bonne rentrée !

 

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 19:19

Sans-titre-1.jpg"Le Marchand de réalités"

Editions ActuSF

Novembre 2013

E-pub/pdf sans DRM, 52 pages

Couverture de Patrice Sanahujas

2,99€

 

"Le Marchand de réalités" rassemble quatre textes publiés entre 2007 et 2013, ainsi qu'une nouvelle inédite, un mélange de fantastique, de fantasy, de presque science-fiction et de science-fantasy. Cette publication m'enchante tout particulièrement car, outre être mon premier recueil de nouvelles, il s'agit d'une édition exclusivement numérique dont l'idée m'a été proposée par les adorables gens qui se cachent derrière le site  ActuSF (qu'il me soit permis au passage de préciser que leur contrat est tout à fait stupéfiant car parfaitement honnête...). Personnellement, je n'ai pas franchi le pas du numérique au niveau de la lecture : tel un indécrottable arriéré, je demeure pour l'instant attaché à l'objet livre, les différentes textures de papier, les différentes odeurs de colle, ces bons vieux marques-pages etc. Cela dit, je vois parfaitement les multiples avantages que compte ce support, notamment au niveau des prix et de la souplesse d'utilisation. C'est d'ailleurs cela qui m'a convaincu de signer ce contrat, lorsque Jérôme Vincent me l'a proposé en début d'année : la possibilité de proposer une sélection de mes textes à un prix extrêmement modique. En effet, sur les salons ou sur le net, je croise régulièrement des gens qui me connaissent, savent ce que je fais, mais n'ont jamais lu un de mes bouquins. Souvent c'est pour une question de temps, parfois de prix aussi, deux facteurs qui n'ont désormais plus lieu d'être ! Cerise sur le gâteau, nous étudions encore l'idée de proposer par la suite les textes à l'unité, pour moins d'un euro pièce, je vous tiendrai informés le cas échéant...

 

Une petite précision pour finir : chacun des textes a été revu et corrigé pour l'occasion, tandis que "L'empereur Saint-Nicolas" propose une version longue refusée lors de sa première publication pour cause de place.

 

Trève de bavardages : au sommaire de ce recueil de nouvelles (cliquez sur les liens pour en savoir plus sur chaucn des textes), vous trouverez :

 

* Une préface de l'ami Philippe Ward (merci mon vieux pote !)

* "L'empereur Saint-Nicolas"

* "L'ère humaine"

* "Avec la vie vient l'oubli" (l'inédit du recueil, un texte entre fantastique et science-fiction qui aborde la thématique de l'immortalité d'un point de vue plutôt curieux)

* "Les tambours de Dark Valley"

* "Le Marchand de réalités"

* Une longue interview pour clore le recueil (où j'évoque mes influences, ma façon de travailler et une bonne partie de mes futurs projets)

 

Pour finir, un grand merci aux éditions ActuSF qui proposent des contrats véritablement honnêtes à leurs auteurs. Si vous voulez les soutenir, préférez acquérir la chose directement sur leur site, d'un simple clic ici (et profitez-en donc pour jeter un oeil au reste de leur catalogue, vous y trouverez de jolies petites pépites...).

 

Bonne(s) lecture(s) !

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 15:44

EMPRISE final"L'emprise des rêves"

Editions Lokomodo

Mars 2013

Format poche - 476 pages

Couverture de Michel Borderie

8,50€

 

 "L'emprise des rêves", il s'agit de mon second roman, publié en 2008 aux éditions  Rivière Blanche. Ce livre s'inscrit dans le diptyque du multivers et, cette année, vient compléter son comparse  "Suleyman" en ressortant en version poche aux éditions Lokomodo.

 

C'est pas beau, ça ? Une édition moins chère, qui prend moins de place dans la bibliothèque, revue et décoquillée pour l'occasion...

 

Petite précision avant d'entrer dans le vif du sujet : "L'emprise des rêves" est certes la suite de "Suleyman", mais il n'est nul besoin, pour le comprendre, d'avoir lu son prédécesseur. Lorsque je l'ai écrit, j'ai pris un soin tout particulier à faire en sorte que ce bouquin soit indépendant et que son histoire se suffise à elle-même. Et si des lecteurs m'ont souvent  confirmé la réussite de cet objectif en me disant avoir commencé par "L'emprise des rêves" et avoir apprécié l'histoire sans problème, je continue à lire à droite à gauche qu'il faut absolument avoir lu "Suleyman" avant d'attaquer ce livre.

 

Eh bien ce n'est pas vrai, mais il s'agit d'un combat, semble-t-il, perdu d'avance...

 

Bon, et ça parle de quoi, ce livre, au fait ? "L'emprise des rêves" se déroule donc dans ce multivers mis en place dans "Suleyman". L'idée en est la suivante : le multivers rassemble en son sein l'ensemble des univers possibles, ces réalités parallèles qui me sont si chères et autour desquelles tournent nombre de mes textes dont, récemment, "Le marchand de réalités" dont je vous entretenais ici. En outre, ce multivers englobe également des mondes issus des rêves : rêves ensommeillés mais également rêves éveillés et concrétisés dans les narrations artistiques (romans, films etc. ). Enfin, les héros de ce texte, au fait des portails qui relient l'ensemble, voyagent d'un univers à l'autre dans l'objectif d'endiguer les plans - forcément machiavéliques - de puissances cherchant à étendre leur emprise sur le multivers dans son entier. Quant au questionnement qui sous-tend cette histoire, il s'agit d'une mise en abîme des principes de ce multivers : qu'advient-il du héros d'un roman lorsque, en voyageant à travers les mondes, il en vient à assassiner celui qui écrit son histoire ?

 

Pour parler brièvement de techniques d'écriture, il s'est agi de mon premier roman utilisant une narration éclatée : une demi-douzaine de personnages suivant des parcours individuels qui se croisent et se décroisent au fil de l'intrigue. Ce genre de technique dramaturgique nécessite une bonne organisation en amont de la rédaction en elle-même, mais ça le fait, je trouve...

 

Pour finir, au niveau des changements entre cette édition et la précédente, ils ne sont finalement guère nombreux. J'ai lissé le style, évidemment, mais finalement assez peu pour un bouquin écrit cinq années auparavant. J'ai ajouté quelques petites choses dans l'histoire aussi, principalement pour coller avec des modifications apportées à la version poche de "Suleyman". Enfin, comme pour ce dernier, j'y ai intégré les textes inspirés du multivers que j'ai écrits pour le groupe d'électro Milamarina, tout en mettant en scène ces morceaux en une manière de mise en abîme dont l'objectif est de noyer encore un peu plus le poisson en emmêlant les réalités. Quoi, vous ne connaissez pas Milamarina ? Eh bien allez donc  jeter un oeil ici, en cliquant sur "Suleyman's Dream" par exemple, ça vaut le détour.

 

Et la dernière chronique en date pour conclure,  sur le site de psychovision.

 

Et en vous souhaitant de bonnes lectures !

 

L-emprise-des-reves---couv---4eme.jpeg

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 13:10

522745_554038164627563_28491044_n.jpg"Le marchand de réalités"

in "L'amicale des jeteurs de sorts" (anthologie dirigée par Thomas Bauduret et Christophe Thill)

Éditions Malpertuis

Février 2013

Grand format - 337 pages

Couverture de Philippe Jozelon

16€

 

Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit de nouvelles, que je refusais régulièrement des propositions en ce sens, et ce pour une bonne et simple raison : je consacrais tout mon temps à l'écriture de romans et de récits de voyage. Mais voilà, Thomas Bauduret et Christophe Thill - en plus d'être des gens adorables - sont de ces éditeurs qui ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins. C'est ainsi que, profitant d'une sympathique bouffe dans un restaurant d'Epinal, et des quantités d'alcool ingérées, les deux compère me persuadèrent de participer à leur projet.

 

Je ne leur en veux pas, hein, ce n'est pas mon genre. Pour être tout à fait honnête, je vais profiter de ce billet pour les remercier, même - et du fond du coeur - car ils m'ont finalement poussé à écrire l'un des textes dont, avec le recul, je suis le plus satisfait aujourd'hui.

 

Bref, pour en revenir au texte en lui-même, le sujet de cette anthologie était "le magicien", avec comme idée celle de proposer des choses nouvelles, originales et, surtout, de bannir les archétypes à chapeaux pointus et baguettes magiques. Lorsque j'ai réfléchi à ce que j'allais bien pouvoir leur proposer, une idée s'est presque immédiatement imposée à moi, celle de développer le concept d'oniromancie que j'avais déjà évoqué dans mon diptyque "Suleyman" et notamment avec le second opus de cette série : "L'emprise des rêves" (qui ressort en poche bientôt, je vous l'ai dit ? Non ? Bon, je vous en reparlerai...). Il s'agit d'une idée assez simple qui repose sur la théorie des univers parallèles et des multiples variantes possibles pour un monde donné. Dans "L'emprise des rêves", l'oniromancien opposé aux héros - Dream Dealer - possédait la capacité, en rêvant, d'influer sur la réalité et donc la variante de l'univers où il évoluait. Pour faire simple, résumons cela ainsi : les rêves d'un oniromancien permettent de modifier le déroulement des événements qui l'entourent.

 

Partant de cette base, j'ai donc imaginé un personnage d'oniromancien vendant ses services pour influer des événements futurs : le "marchand de réalités" du titre. Pour complexifier les choses, celui-ci accepte d'essayer de modifier la réalité dans le passé ce qui, forcément, se révèle tout à fait délicat, et se complique encore lorsque les fils de différentes réalités commencent à se mettre dans la tête de se juxtaposer...

 

A part ça, pour parler "technique d'écriture" comme j'aime à le faire sur ces pages, je suis assez content de ce texte qui m'a permis de tester plusieurs petites choses. Ben ouais parce que, forcément, quand je me suis rendu compte que j'avais cédé à la tentation à grands renforts de Grimbergen ambrée, je me suis dit : autant en profiter pour expérimenter quelques petites choses. J'ai donc tester la double ligne narrative, astuce de mise en page qui m'a permis de décrire parallèlement les états différents d'une même réalité. Enfin, il s'agit de mon premier texte à user de la triple chute dont Lucas Moreno ne cesse de me vanter les louanges : une chute au milieu du texte, une à la fin et une troisième dans la dernière phrase.

 

Si jamais vous n'aviez toujours pas envie de lire ce "Marchand de réalités", je conclue par deux ultimes arguments :

 

* Ne tergiversons pas : il s'agit très certainement de mon meilleur texte.

 

* L'anthologie comporte plein d'autres nouvelles aussi belles que savoureuses, écrites par des auteurs aussi sympathiques que talentueux.

 

Alors, un petit sort ?

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 08:21

Dracula-WEB.jpg"A la poursuite de Dracula"

avec Gwenn Dubourthoumieu

Les Moutons électriques - coll. "Bibliothèque Rouge - hors série"

15 novembre 2012

Cartonné avec jaquette - 80 pages couleurs

Couverture de Gwenn Dubourthoumieu

19€

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"A la poursuite de Dracula" est le troisième volet de la série des "Voyages imaginaires" que je produis en collaboration avec ce bon vieux pote et accessoirement photographe qu'est Gwenn Dubourthoumieu. L'idée de lier des personnages de littérature imaginaire à des territoires réels ayant influé leurs auteurs, ayant accueilli leurs aventures (ou les deux), nous est venue fin 2007, et a été inaugurée avec  "Conan le Texan" l'année suivante. Ensuite il y a eu le détonnant  "Sur la piste de Tarzan" et son baroude rock'n roll en terres gabonaises, en 2010, puis ce petit dernier.

 

Voilà pour la genèse de la chose.

 

Lors du Conan, nous étions dans les inspirations de l'auteur - le Texas de Robert E. Howard donc - et pour le Tarzan, à l'opposé, dans le vécu du personnage. "A la poursuite de Dracula" entremêle ces deux aspects, ce qui est assez grisant lorsqu'on joue sur le fil de la réalité et de l'imaginaire. D'un côté nous avons la partie roumaine du roman, un pays que n'a jamais visité Bram Stoker mais sur lequel il s'est remarquablement documenté, et de l'autre l'Angleterre de l'auteur, qui présente des lieux qui lui étaient familiers où il a choisi de répartir les scènes clefs de son chef d'oeuvre. Mais il y a aussi ce sulfureux Vlad Tépès, qui aurait servi d'inspiration historique à Bram Stoker, sur lequel nous nous sommes bien évidemment penchés. Durant un mois, entre les brumes du col de Borgo et les jetées de Whitby, nous nous sommes donc retrouvés à la croisée de deux mondes, marchant à la fois dans les pas de Dracula comme dans ceux de Bram Stoker, les deux s'entrecroisant d'une manière délicieusement étrange.

 

Il s'agit donc d'un récit de voyage illustré, le compte-rendu d'un long mois passé entre l'hiver roumain, le printemps anglais et les soirées gothiques parisiennes, traquant les lieux traversés par les personnages du roman, enquêtant sur l'hypothétique réalité des faits et tannant de nos questions farfelues d'improbables rencontres. Par rapport aux autres opus de ces "Voyages imaginaires", l'écriture en elle-même propose de petites nouveautés. Au lieu de narrer basiquement notre périple, je me suis amusé à faire de ce texte un clin d'oeil sous forme d'hommage au roman de Bram Stoker. En lieu et place d'un point de vue unique, le texte de "A la poursuite de Dracula" se scinde en deux récits qui se complètent, aux styles volontairement et radicalement différents : mon propre journal et celui de Gwenn. L'idée était bien sûr de proposer un pendant à la compilation de journaux intimes du "Dracula" original. Pour aller plus loin, j'ai complété ce double récit par plusieurs lettres adressées à différents protagonistes (le Consul de Grande Bretagne par exemple !), translations à peine romancées de mails que nous avons réellement envoyer durant notre voyage. Enfin, si le texte de Stoker comporte des journaux intimes et des lettres que s'échangent les différents personnages, il présente également quelques coupures de presse. J'en ai donc ajouter une, une perle rare pour les aficionados de Stoker à mon avis, car j'ai eu beau chercher, je n'en ai trouvé la trace nulle part ailleurs : l'article publié dans la Whitby Gazette en 1885 qui racontait l'échouage particulièrement périlleux d'un navire qui inspira Bram Stoker pour l'arrivée du comte Dracula sur le sol anglais. Classe, non ?

 

Un voyage, un personnage, des découvertes, des situations cocasses ou irréelles, des rencontres, des photos superbes bref : "A la poursuite de Dracula" !

 

PS : A noter que chacun de ces "Voyages imaginaires" est décliné sous forme d'exposition photographique, autour desquelles nous organisons des rencontres, des visites commentées etc. Si vous êtes intéressés par cet aspect, n'hésitez pas à me contacter.

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 15:42

Seuls-les-dieux-WEB-couv.jpg"Seuls les Dieux"

 

Éditions Asgard - collection Reflets d'ailleurs

Mai 2012

Grand format - 400 pages

Couverture de YoZ

18€

 

2ème livre mettant en scène Karn, après "Nereliath", "Seuls les Dieux n'est pourtant pas une suite à proprement parler. J'ai conçu toutes les histoires de Karn afin qu'elles puissent se lire indépendamment et dans le désordre. Donc, si vous n'avez pas lu "Nereliath" (comment est-ce possible ?), cela ne vous empêchera aucunement de comprendre l'ensemble des tenants et aboutissants de "Seuls les Dieux". Chronologiquement, ce nouveau roman se déroule quelques années après les événements de "Nereliath" mais, la longue novela qui l'accompagne prend place, elle, quelques mois avant ("Karwein" met en scène la rencontre de Karn et Sandraël, personnage mentionné plusieurs fois dans "Nereliath"). D'ailleurs, les deux textes accompagnant "Nereliath" se déroulaient également à différents moments de la vie de Karn. L'idée, pour moi, est de rapporter la vie de Karn comme il le ferait lui-même : lorsque quelqu'un vous raconte sa vie, il ne commence jamais par le début pour finir avec la fin : il narre différents événements au fur et à mesure qu'ils lui reviennent en mémoire. Et c'est tout simplement ce que j'ai voulu faire avec cette série.

 

Vous allez me dire que c'est le bordel ? Que nenni ! Non seulement parce que ces nouvelles supplémentaires sont également indépendantes, mais aussi parce que, comme je suis sympa avec ceux qui se piquent de biographies imaginaires façon Bibliothèque Rouge, je vous ai pondu une petite chronologie, présente dans "Seuls les Dieux" ainsi que dans la réédition de "Nereliath". Elle est pas belle la vie ?

 

Passées ces petites précisions, vous allez certainement me demander de quoi parle "Seuls les Dieux", et vous aurez bien raison ! Nous y retrouvons Karn, âgé d'une trentaine d'années, à la tête d'une petite compagnie de mercenaires au service du royaume d'Estybie. Au menu, dans une ambiance entre égypte antique et fantasy africaine (je ne nierai pas les impacts de Charles Saunders et d'un voyage au Kenya), vous trouverez des intrigues de cour, des capitaines mercenaires aussi égoïstes que sans scrupules, des créatures fabuleuses aux agissements étranges, des histoires d'amour pas simples, des bastons (des grosses, avec mêlées ruisselantes de sang et charges de cavalerie), une femme intrigante, séductrice et inaccessible, des mercenaires ivres, des brigades révolutionnaires et une histoire pleine de bruit et de fureur dont seuls les Dieux connaissent le dénouement...

 

En un mot comme en cent : du pur divertissement faisant la part belle à l'action dans un style d'héroic fantasy pur jus. Que demander de plus ?

 

Quoi ? En plus vous voulez des dédicaces ?

 

Eh bien allons-y :

 

Du vendredi 1er au dimanche 3 juin, je serai sur le stand des éditions Asgard, à Epinal, pour le fameux festival des Imaginales (de toutes les rencontres sur le territoire français, de loin mon préféré...).

 

Et le samedi 9 juin, de 15h à 18h, vous me trouverez à la Fnac de Reims (centre-ville).

 

Seuls les Dieux savent où je serai ensuite, mais j'essaierai de vous tenir informer...

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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 08:25

NereliathNE-finalWEB.jpg

 

"Nereliath"

Éditions Asgard - coll. "Reflets d'ailleurs"

Avril 2012

Grand format - 332 pages

Couverture de YoZ

18€

 

Oyez, oyez ! Joie, bonheur : "Nereliath", qui avait été précédemment publié en avril 2011, vient d'être réimprimé. Si vous ne savez pas de quoi retourne ce roman entre heroic-fantasy et piraterie, marqué au fer rouge - je ne le nierai pas ! - par l'empreinte de Howard et Leiber, je l'explique dans le détails par ici. De mon côté, je vais vous entretenir des changement survenus entre cette nouvelle édition et la première...

 

Vous l'aurez sans doute remarqué : les éditions Asgard ont profité de cette réimpression pour m'offrir une nouvelle couverture (de YoZ) afin de créer une continuité avec la suite ("Seuls les Dieux", à paraître incessamment sous peu), également illustré par ce talentueux artiste. Et ma fois, j'en suis fort content, sans parler du fait que j'ai déjà pu voir la suivante et qu'elle envoie du pâté, comme on dit dans les abattoirs de Finameti.

 

Parmi les autres petits changements, j'ai repris le texte pour l'expurger de ses coquilles et corrigé quelques étourderies, notamment plusieurs petites erreurs de noms qui s'étaient malencontreusement glissées dans les nouvelles. J'y ai également ajouté un essai de chronologie du personnage de Karn, qui délivre des informations inédites et intègrent également les textes à paraître dans "Seuls les Dieux" (chronologie que vous retrouverez, bien sûr, dans ce second volume). Enfin, magie de l'industrie du livre, cette version pourtant jaquettée est moins chère !

 

Si vous ne vous êtes pas encore laissé tentés par "Nereliath", c'est l'occasion rêvée en attendant "Seuls les Dieux", prévu pour la fin du mois de mai. Quant à "Nereliath", il sera même rediffusé en librairie pour fêter ça, et donc disponible dès à présent chez tous les bons libraires...

 

Pour finir : une nouvelle chronique sur la Yozone. Enfin, pour les Marnais où ceux qui aiment à voyager, je dédicacerai "Nereliath" et "Seuls les Dieux" à la Fnac de Reims, le 9 juin 2012. Pour les autres, n'hésitez pas à venir me voir aux Imaginales, qui se tiendront à Epinal durant le premier week-end de juin.

 

Et une bouteille de rhum !

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 09:46

suleymanbis.jpg"Suleyman"

Editions Lokomodo

Novembre 2011

Format poche - 256 pages

Couverture de Michel Borderie

7€

 

Habituellement, à la sortie d'un nouveau bouquin, j'évoque dans ce type de page ce qu'il raconte et de quoi il est question exactement. Mais comme il s'agit là de la réédition d'un roman précédemment publié autre part, je me contenterai de vous renvoyer à la page originale et de parler ici de cette réédition.

 

 

En 2005 - cela me paraît remonter à une éternité ! - Rivière Blanche publiait mon premier roman dans leur collection hommage à la grande époque du Fleuve Noir Anticipation. L'écrivaillon tâtonnant que j'étais en ressentit une joie difficilement descriptible, qu'aucune autre publication depuis n'égalât, bien qu'il s'agisse souvent de meilleurs bouquins et d'éditions plus "prestigieuses". En passant : tous mes remerciements et toute mon amitié à Philippe Ward, directeur de publication de Rivière Blanche, qui fut le premier à me faire confiance.

 

De l'eau à coulé sous les ponts depuis, j'ai publié d'autres choses à droite à gauche, et puis Lokomodo m'a proposé de reprendre ce premier roman en poche. J'acceptais avec joie : une réédition en poche n'allait rien me coûter en matière de travail, le rendre disponible en librairie (ce qui n'avait pas été le cas à quelques exceptions près pour l'original) et en outre à un prix modique bref, l'occasion idéale de donner une seconde vie à ce bouquin.

 

Ça, c'est ce que je me disais jusqu'à ce que je le relise. Et là, je me suis doublement rendu compte du nombre de giga-hectolitres passés sous les ponts depuis. Mal écrit, la plupart des scènes mal construites, il n'y avait à sauver que les idées et l'histoire, ce qui n'est déjà pas mal me direz-vous, peut-être. Bref, j'ai effectué pour cette édition une relecture complète et approfondie de ce vieux texte (que j'évoquais déjà ici). Les phrases intactes doivent se compter sur les doigts des mains (ajoutons-y les pieds, quand même) et le roman a pris quinze mille signes au passage, pour éclaircir certaines scènes, certains points, approfondir certains personnages et plusieurs zones d'ombres, et enrichir le tout de quelques idées qui m'étaient venues entre temps. En un mot comme en cent, un "Suleyman" qui a fait peau neuve, et ce n'était pas du luxe !

 

Suleyman

 

Je crois qu'il s'est agi de ma relecture la plus périlleuse et la plus démoralisante en regard de la médiocrité qu'elle m'a renvoyé au visage. Passée cette douloureuse épreuve, je suis plutôt satisfait du résultat, sentiment confirmé par la directrice de collection - Peggy Van Peteghem - et j'ai hâte de récolter les retours sur cette nouvelle version. D'après moi, le résultat est plus abouti, plus équilibré, et les liens avec sa suite directe - "L'Emprise des rêves" - plus logiques.

 

A vous de con(in)firmer ce sentiment !

 

 

suleyman_couv-2-copie.jpg

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 10:08

A l'heure actuelle, je n'ai toujours pas franchi le pas - ni même tenter l'essai - de cette révolution programmée incarnée par l'e-book (paraît-il). Je ne possède pas de liseuse et je déteste lire sur ordinateur à un tel point que j'imprime pratiquement tous mes textes pour en effectuer les relectures sur papier (mais rassurez-vous, je recycle pour cela des partitions usagées issues de mon travail officiel).

 

Et puis je suis un grand fan de l'objet livre : le beau cartonné, relié tissus dans son coffret, avec sa tranche dorée et son papier bien épais, que l'on met dans sa plus belle bibliothèque, mais également ce vieux poche trouvé chez un brocanteur, lu mille fois par d'autres et qui se trouve toujours au fond de mon sac, quoi qu'il arrive, juste au cas où.

Cela dit, je comprends bien l'intérêt de cette technologie et je suis d'un oeil intéressé ses futures évolutions (pour l'instant, il ne s'agit pour moi que de bêtes .pdf, mais j'imagine de nombreuses possibilités dont certaines pourraient même impacter sur notre façon d'écrire mais là, je m'emballe...).

 

Revenons donc à nos  moutons. Certains des éditeurs avec lesquels je travaille proposent certains de mes livres en format numérique. Je me suis dit qu'il était temps de vous proposer un petit topo là-dessus. Pour chacun de ces e-bouquins, vous trouverez le lien d'un site le proposant en cliquant sur sa couverture ; et en cliquant sur son titre, vous irez sur la page où j'en parle sur ce blog (si ça c'est pas de la révolution technologique amazingly marvelous !).

 

 

Nereliath"Nereliath"

 

Mon petit dernier, le premier tome des aventures de Karn est disponible chez Numilog pour 9,99€. C'est environ la moitié de la version papier mais ça me paraît tout de même cher pour du fichier électronique.

 

 

 

 

 

 

 

Conan.jpg"Les nombreuses vies de Conan"

 

Mon essai sur Conan (et ma meilleure vente à l'heure actuelle, ce qui est un peu frustrant quand on rêve de devenir écrivain) est également disponible chez Numilog pour 14€, soit l'exacte moitié du prix papier. Étant donnée la qualité de l'objet original (présentation, papier, rabat, 2ème et 3ème de couverture couleurs, dans les 200 illustrations à l'intérieur etc.), je ne trouve pas ça très intéressant non plus.

 

 

 

Anthologie--Arcanes"L'empereur Saint-Nicolas"

 

Ma nouvelle dans l'anthologie "Arcanes" est disponible de deux manières. Soit en faisant l'acquisition de l'anthologie dans son ensemble (toujours chez Numilog pour 7,99€ soit 1/3 du prix papier ce que je commence à trouver raisonnable) soit, et c'est là que l'idée me séduit particulièrement, à l'unité en passant par le site des éditions Voy'[el] (pour 99 centimes d'Euro !).

Je suis très content de ce texte, avis visiblement partagé par les quelques critiques que j'ai pu lire, et cela me ferait vraiment plaisir s'il pouvait trouver son public de cette manière (pas gagneé à mon avis mais, sait-on jamais...).

 

 

 

En vous souhaitant de bonnes e-lectures !

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