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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 11:10

Venant tout juste de boucler les relectures d'un roman à paraître l'année prochaine, je me suis dit qu'il s'agissait du moment idéal pour aborder cette facette incontournable de l'écriture...

 

De mon point de vue, il existe trois types de relectures/réécritures. Attention : je ne dis pas qu'après trois relectures vous en aurez fini ! J'aime bien employer la métaphore du sculpteur pour qualifier ma manière d'écrire en général : on part d'un gros bloc de matière première (le premier jet) que l'on va dégrossir maint et maint fois jusqu'à parvenir au résultat souhaité (ou tout du moins à ce qui s'en rapproche le plus). Ainsi, chacun de ces types de réécritures donnera lieu à plusieurs relectures, de deux ou trois à une cinquantaine si vous appartenez à la catégorie des perfectionnistes acharnés.

 

Petit détail pratique : pour mes corrections, j'imprime et j'utilise un stylo rouge. Non seulement j'ai toujours rêvé depuis tout petit d'annoter des feuilles à l'aide d'un stylo rouge (impression de toute puissance professorale un peu gâchée certes par le fait que je m'auto-corrige) mais surtout le rouge se voit, a contrario du noir ou du bleu. Et dans la troisième partie, j'embraye souvent sur les corrections directement sur le fichier via le système des commentaires, bien plus pratique lorsqu'il s'agit d'échanger rapidement avec un tiers.

 

Bref, allons-y dans l'ordre :

 

1. Les relectures personnelles :

 

RelecturePar "relecture personnelle", j'entends celles qui sont faites par l'auteur lui-même, avant qu'intervienne tout intrusion extérieure.

 

Durant ma première réécriture, je me concentre sur l'histoire. Malgré tous les synopsis possibles et imaginables, il m'arrive régulièrement durant la phase d'écriture d'ajouter quelque chose d'imprévu - thème, détail, personnage etc. En conséquence, il est souvent nécessaire d'ajouter au début des détails permettant d'amener ces modifications de manière logique. Cette relecture permet aussi de rectifier le tir si des informations ont été égarées en cours de route, sont données plusieurs fois etc.

 

Généralement, je ne m'intéresse alors pas au style et me contente de corriger les phrases vraiment trop bancales.

 

Une fois que l'histoire s'équilibre, la relecture suivante est consacrée au style. J'y traque tout ce qui relève du moche : répétitions, verbe être (la langue française possède toujours quelque chose de plus joli et de plus précis que "Il était"), phrases trop longues ou trop courtes, dialogues bancals, manque d'émotion dans une scène, manque d'ambiance dans une autre etc.

 

A noter que certains auteurs - comme Gustave Flaubert dans son célèbre gueuloir - pratiquent la relecture à voix haute pour tout ce qui concerne le style, c'est-à-dire le rythme et la sonorité des phrases. Je l'ai fait et ne le fais plus. Je me suis rendu compte que j'entendais très bien les phrases dans ma tête et qu'un problème de rythme ou de musicalité me sautait aux yeux sans avoir à passer par les oreilles. Mais cette technique demeure utile et il m'arrive encore d'y recourir pour une phrase ou un passage qui me résistent.

 

Si, durant cette dernière phase, j'effectue relativement peu de corrections, alors je m'en tiens là. Au contraire, si je remanie énormément de choses, je m'octroierai une deuxième relecture, voire une troisième, jusqu'à atteindre une version dans laquelle je n'aurai repris que quelques détails anecdotiques.

 

2. Les bêta-lecteurs :

 

Une fois atteint ce stade, je fais appel à ce que l'on nomme communément le bêta-lecteur.

 

Qu'est-ce qu'un bêta-lecteur ?

 

Le bêta-lecteur est une personne extérieure, faisant souvent partie de votre entourage, qui va se coltiner le dur travail de lire une version non finalisée de votre texte. Concernant le nombre de ces premiers lecteurs, il ne faut à mon avis pas se limiter à un avis (une personne peut aimer quelque chose qu'une majorité pourra trouver mauvaise et vice-versa) tout en évitant de les multiplier à outrance. Si vous faites lire votre tapuscrit à 25 personnes, bon courage pour croiser leurs corrections par la suite. Je travaille personnellement avec deux bêta-lecteurs réguliers qui ont lu presque tous mes textes depuis le début, auxquels j'adjoins généralement une voire deux autres personnes en fonction du moment.

 

Le choix des bêta-lecteurs est très important. En effet, si vous écrivez un roman de Fantasy à la Conan et que vous le faites lire à un fan de Conan, il y a peu de chance pour que son avis soit réellement intéressant puisqu'il sera à priori conquis à votre sujet. Dans mes deux bêta-lecteurs de base, j'ai un ami qui se pique légèrement de SF et de Fantasy et un autre qui n'en lit pratiquement jamais. Et dans mes "bêta-lecteurs" intermittents, j'ai tendance à privilégier ce dernier type. En effet, si votre roman de SF séduit une personne qui n'en lit jamais, il y a de fortes chances pour que votre texte soit bon. Par contre, seul un lecteur ayant une certaine connaissance du genre sera à même de vous dire si votre/vos idée(s) de base sont réellement originales et si vous les utilisez jusqu'au bout.

 

Enfin, si je choisis ces lecteurs parmi des amis proches, il s'agit de gens sans état d'âmes qui prendront - et je les encourage en ce sens - un malin plaisir  à pourrir mon travail dans leurs commentaires. A mon sens, l'impartialité et un sens critique faisant fi de l'amitié font partie des qualités les plus importantes du bêta-lecteurs. Il faut qu'ils soient sans pitié voire même sadiques. De toutes façons, si vous ne supportez pas la critique, mieux vaut arrêter d'écrire tout de suite sinon vous risquez de vous suicider lorsque votre bouquin passera au pilori des critiques littéraires...

 

Quant à ma manière de travailler avec eux, je leur fais parvenir à chacun une version du manuscrit que je les encourage à annoter. Lorsqu'ils ont fini leur lecture, j'aime bien les rassembler autour d'une bière pour que nous parlions tous ensemble du texte. Cette séance est très utile car elle permet de confronter des avis parfois divergents, voire même de trouver ensemble les modifications les plus judicieuses. Ensuite, je reprends mon manuscrit tout en ayant sous les yeux chacun des tapuscrit annotés par ces bêta-lecteurs (cela nécessite un bureau avec de la place) et je me lance dans une nouvelle correction.

 

Comme cette nouvelle relecture amène souvent des modifications dans l'histoire, j'enchaîne souvent avec une ultime correction stylistique. Après cela, le texte est prêt à être envoyé à l'éditeur, mais son histoire n'est pas finie, loin de là...

 

3. Retravail avec l'éditeur :

 

Jour de grâce : vous recevez une lettre, un coup de fil ou un mail vous annonçant que tel éditeur à qui vous avez envoyé votre travail l'accepte et désire le publier. Généralement, c'est l'un des moments les plus savoureux de l'aventure littéraire (plus savoureux à mon sens que lorsque vous tenez l'objet imprimé dans vos mains). Du coup, c'est le moment de payer un coup à vos proches (sans oublier vos bêta-lecteurs) avant de vous y remettre parce que le boulot est loin d'être terminer.

 

Pas mal de gens pensent à tord que l'éditeur est une personne qui accepte un manuscrit, le fait imprimer et se charge de le vendre. Dans les faits, il est bien plus que ça. Il s'agit de quelqu'un qui possède une grande connaissance de l'écriture (souvent il s'agit même d'un écrivain ou ancien écrivain) doublée d'une bonne vision de ce qui fonctionne et ne fonctionne pas, de ce qui plaît ou ne plaît pas etc. Et l'une des plus importantes facettes de son boulot est de vous faire retravailler votre bouquin. J'avais pu lire les chiffres il y a quelques années et, de mémoire, seuls 2% des manuscrits reçus par les éditeurs sont publiés tels quels. J'ai aussi eu écho de l'anecdote d'un écrivain refusant de retoucher son manuscrit... dont l'éditeur avait en conséquence refuser de publier le roman. Pour résumer, on pourrait dire que ce que voit l'éditeur dans votre manuscrit n'est pas un roman de plus à envoyer chez les diffuseurs mais plutôt le potentiel d'un roman de plus...

 

Souvent, l'éditeur va tenter de faire ressortir au maximum ce que vous avez essayé de coller dans votre roman, ce qui passe la plupart du temps par de grosses réécritures : ajout de passages entiers voire de chapitres, approfondissement d'un personnage etc. Après, ce n'est pas forcé, lorsque j'ai retravaillé "L'Emprise des rêves"avec Philippe Ward, celui-ci s'est contenté de corrections de style assez mineures.

 

La grosse différence avec l'éditeur, c'est qu'il pourra s'opposer à vous d'une manière bien plus forte que vos bêta-lecteurs. Lorsque ceux-ci vous font part de leurs remarques, vous demeurez le boss et avez encore le droit de les envoyer chier si vous jugez leurs propositions injustifiées. Avec l'éditeur c'est beaucoup plus délicat. Vous serez souvent amenés à argumenter vos choix pour les défendre.

 

Une fois que l'éditeur aura validé votre texte, celui-ci partira chez les correcteurs. Ensuite on vous proposera peut-être une ultime relecture des épreuves. Si on ne vous le demande pas, je vous conseille d'insister. Ca ne coûte rien et, si la plupart des correcteurs professionnels laissent peu de fautes ou de coquilles derrière eux, il peut arriver qu'ils s'embrouillent les pinceaux dans vos noms propres. Un ami m'avait conseiller une technique intéressante à ce sujet : lire le roman à l'envers. Basiquement, vous commencez par la fin en lisant page par page. Cela évite de se retrouver emporter dans le récit et vous permets une meilleure acuité pour tout ce qui relève de la chasse aux coquilles ou de relecture orthographique.

 

4. Quand relire ?

 

90% du temps, j'attends d'avoir achevé un roman pour en entamer les relectures mais, parfois, il m'arrive de relire la première moitié avant de poursuivre. Ce fut le cas notamment lorsque j'avais abandonné mon roman pour partir au Gabon et ensuite rédiger "Sur la piste de Tarzan" : j'ai préféré effectuer ma première relecture afin de me remettre dans le bain du texte.

 

Mais d'autres auteurs abordent la relecture de manière différente. J'ai un ami qui fait lire chacun de ses chapitres par des bêta-lecteurs au fur et à mesure de leur rédaction, et qui se sert de leurs commentaires pour poursuivre. Je crois avoir entendu quelque part que Jean-Marc Ligny agissait de cette même manière avec sa femme.

 

D'autres encore relisent eux-mêmes à la fin de chacun des chapitres. Robert E. Howard avait l'habitude, surtout lorsqu'il écrivait des novelas ou des romans, d'arrêter l'écriture en plein milieu du texte, d'achever celui-ci sous la forme d'un synopsis, puis de corriger le début avant de poursuivre (ou d'abandonner le texte aussi, cela lui arrivait souvent).

 

Arrêter au milieu du roman et relire le début peut également être un bon moyen pour vaincre un blocage ou recentrer une histoire que l'on sent nous échapper ou, comme moi, lorsqu'on en a arrêté la rédaction durant un trop long laps de temps.

 

Conclusion :

 

Pas grand chose à ajouter pour conclure si ce n'est qu'il me paraît évidemment suicidaire d'envoyer un manuscrit non relu une fois qu'on y a apposer le mot fin.

A part cela, comme je l'ai expliqué, je pense qu'il est important que ces relectures soient organisées, c'est-à-dire que chacune d'entre elles possède un objectif précis. Si vous relisez simultanément pour l'histoire, le style, l'atmosphère, l'orthographe et les coquilles, vous risquez d'enchaîner une trentaine de relectures sans jamais parvenir complètement à votre objectif. C'est d'ailleurs ce qui m'est souvent arrivé lors de mes tous premiers écrits.

 

Pour finir, une phrase tirée du "Hyperion"de Dan Simmons, dans le récit du poète (et qui à mon sens vaut autant pour d'autres types d'écriture) : "On n'achève pas un poème, on l'abandonne."

 

Sur ce, bonne écriture et bonnes relectures !

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 17:10

Ca pète comme titre, non ?

 

Si, ces derniers temps, j'ai quelque peu relâché l'intérêt que je porte à Robert E. Howard et son oeuvre depuis tout petit (vraiment tout petit d'ailleurs : ma mère lisait du Conan après m'avoir mis au monde, si si...), ce mois de juin me fait cadeau d'une double actualité à ce niveau, et 100% ricaine qui plus est.

 

Lors des Howard Days - qui se déroulent chaque année à Cross Plains peu ou prou à la date anniversaire du suicide de REH - furent remis les premiers REH Foundation Award, un prix tout neuf organisé par la fondation. L'occasion pour "Les nombreuses vies de Conan" d'être récompensé dans la catégorie Valusian Award 2009 qui consacre une anthologie d'études en rapport avec Howard.

 

Cool, non ? En fait, plus que le prix en lui-même, c'est de savoir que mes confrères américains ont eu vent de cette publication et jugé judicieux de la nominer qui me touche le plus.

 

Et puis toutes mes félicitations à l'ami Fabrice Tortey dont "Échos de Cimmérie" a également rafflé le Valusian Award mais 2010 dans son cas (comme il n'y avait plus de prix howardien depuis l'arrêt des Cimmerian Awards, la REF Foundation a décidé de primer distinctement des publications datant des deux dernières années).

 

Enfin, à la même date sortait le 14ème numéro de "REH: Two-Gun Raconteur", l'un des plus vieux fanzines consacrés à Robert E. Howard puisque son premier numéro remonte au printemps 1976. Ô joie : l'estimé Damon Sasser qui dirige cet irrégulomadaire complet, a choisi d'y faire figurer la traduction de l'un de mes articles, lequel s'intéresse à une partie du complexe sujet des Pictes dans l'oeuvre howardienne. En conséquence, je me retrouve auprès de chercheurs howardiens aussi reconnus que Mark Finn, Deuce Richardson ou encore Don Herron. D'où une grande joie pour le petit frenchy que je suis, forcément. Pour cet honneur, je dois adresser mes plus sincères remerciements à l'ami Miguel Martins qui, non content de parler de mes textes à Damon Sasser, s'est en outre chargé de leur traduction avec son comparse Deuce Richardson. Qu'ils en soient loués sur l'autel des Dieux Noirs ! Et ce d'autant plus qu'ils doivent récidiver pour faire traduire et publier un autre de mes articles howardiens, affaire à suivre...

 

Quant à l'article original, je l'avais écrit pour le site des Chroniques Némédiennes, vous pouvez donc le retrouver ici d'un simple clic.

 

Et puis le sommaire complet de ce numéro 14 de "REH: Two-Gun Raconteur" en cliquant sur sa couverture ci-dessous (représentation d'une scène tirée de mon texte préféré d'El Borak - "Three-Bladed Doom" ) :

 

TGR14 CvrScan

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 12:31

J'ignore si vous aimez les chiffres mais moi, ça me détend. Et je me trouve dans l'impossibilité totale d'y donner une quelconque explication. Bref, ce matin je me suis amusé à traduire en chiffre ce gros roman de Fantasy qui m'occupe actuellement et dont j'entrevois désormais la fin.

 

Dans un ordre croissant, ça donne ça :

 

* 0€ de chiffre d'affaire

* 1 carton de rangement

* 1 crayon à mine

* 4 chemises

* 5 fichiers informatiques

* 7 litres de café (à la louche)

* 9 cartes et plans

* 10 stylos bic noirs ou bleus (environ)

* 12 synopsis successifs (le prochain sera probablement le dernier)

* 14 trombones

* 20 litres de thé (approximativement)

* 21 fiches de personnage (dont 6 personnages principaux)

* 29 pages de notes diverses et variées (plus celles jetées en cours de route)

* 30 bières (à vue de pif, je bois peu d'alcool en écrivant)

* 34 pages de chapitrage

* 40 litres de jus de pomme (et ouais)

* 118 chapitres (assez courts)

* 319 pages manuscrites

* 452 pages tapuscrites

* 488 jours écoulés depuis l'écriture de la première phrase

* 595 idées (dont une quarantaine écartées durant la rédaction)

* 2000 cigarettes (plus ou moins)

* 843 685 signes (soit la pathétique moyenne de 1728,86 et des poussières de signes par jour, mais comme j'ai effectué une pause de six mois pour faire "Sur la piste de Tarzan", plus un mois de relecture quand j'ai du m'y remettre et tout un tas de trucs qu'il fallait faire ici où là, je me remonte le moral en me disant que c'est un peu plus en fait).

 

Génial, non ?

Sur ce j'y retourne...

 

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 09:00

La semaine dernière a eu lieu le bouclage de "Sur la piste de Tarzan", comprenez par là que l'imprimeur est venu récupérer les fichiers numériques définitifs de l'ouvrage.

 

Le bouclage représente toujours un moment particulier dans la vie d'un livre. Si je remonte à l'origine, j'ai commencé à travailler sur ce bouquin en mars-avril 2009, lorsque je me suis avalé du Tarzan pour préparer notre voyage au Gabon. Ensuite il y a eu le voyage en lui-même, le blog sur Libé, le choix des photos, l'organisation puis la rédaction du texte, les relectures et réécritures jusqu'à l'acceptation d'une version définitive, le travail avec le maquettiste, les ultimes relectures et enfin, ouf !, ce fameux bouclage.

 

Même si j'ai travaillé parallèlement sur d'autres projets, ce bouquin m'a donc accompagné durant plus d'un an.

 

Le bouclage est un moment particulier car il s'agit d'un achèvement accompagné de doute et d'urgence. Pour ma part, il s'agit de mon cinquième et, même si j'ai l'habitude de respecter scrupuleusement les deadlines voire de finir en avance pour me laisser du temps, je me retrouve toujours avec ce même sentiment d'urgence. Là c'est en partie dû à l'imprimeur qui nous a demandé les fichiers définitifs trois mois avant la sortie officielle, ce à quoi je ne m'attendais pas. Le bouquin était prêt mais on a quand même couru, avec ces constantes qui sont les ennuis imprévisibles de dernière minute (un Gwenn injoignable car coincé avec une connection d'escargot dans le trou du cul du Congo, moi qui galère pour accéder aux fichiers pour les ultimes vérifications etc.). En conséquence, mon expérience des bouclages renvoie systématiquement à de longues et studieuses nuits suivies de courtes plages de sommeil.

 

Et au-delà, il y a ce côté à la fois jouissif et stressant de savoir qu'on ne reviendra pas dessus, que c'est fini, alea jacta est ! Y'a plus qu'à attendre de découvrir l'objet dans une version physique en priant pour ne pas se dire en le feuilletant "merde, comment on a pu laisser passer une énormité comme celle-ci !". Et jouissif bien sûr car, désormais, je vais pouvoir me consacrer entièrement à mes autres projets. Ce faisant, passée l'excitation première, on oublie généralement la chose pour s'en souvenir lorsqu'il débarque dans la boîte aux lettres, un autre savoureux moment dont je vous parlerai un de ces quatre.

 

A part cela j'ai reçu une bonne nouvelle ces derniers temps dont, comme rien n'est signé, je ne peux pas parler. C'est la règle. Je trouvais ça con au début mais je commence à comprendre.

 

Et puis la monstruosité de fantasy sur laquelle je bosse depuis un moment vient de dépasser les 800 000 signes. Ca m'effraye un peu, moi qui ai toujours eu un faible pour les livres courts, mais au moins la fin approche-t-elle. C'est aussi un moment motivant, celui où on entrevoie la finalité de tout ce qu'on a mis en place durant la rédaction de l'histoire. Généralement, cela me motive et j'entre dans une phase où mon écriture s'accélère. Cela provient sûrement du fait que l'éventail des choix, contrairement au milieu du texte, se restreint tandis que tout s'organise clairement pour amener au sprint final.

 

Comme je ne sais pas comment finir ce billet, je vais l'achever en pub. Car, si vous ne l'avez déjà fait, sachez que "Sur la piste de Tarzan" est en souscription chez les Moutons électriques. Voilà.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 10:02

Dernière ligne droite pour mon prochain bouquin, le récit illustré des photographies de l'ami Gwenn retraçant notre périple au Gabon sur les traces du mythe de Tarzan.

 

Première bonne nouvelle (et même une énorme bonne nouvelle de mon point de vue), le livre sera vendu à 19€. Il s'agira d'un ouvrage de 80 pages tout en couleur, cartonné, relié et toilé avec jaquette, soit un objet finalement plus beau et de meilleure qualité que "Conan le Texan" pour beaucoup moins cher. Lorsqu'on est comme moi énervé par les prix toujours plus prohibitifs des bouquins, cela fait vraiment très plaisir !

 

"Sur la piste de Tarzan" sortira le 27 août prochain et, pour aider les Moutons à équilibrer leurs comptes, nous avons décidé de lancer une souscription que vous pouvez retrouver ici.

 

Une souscription représente plusieurs avantages.

 

Pour vous, c'est l'assurance d'être parmi les premiers à recevoir ce livre (au passage : les frais de port sont offerts) et même avant sa date de sortie officielle. En outre, les exemplaires souscrits seront numérotés et dédicacés.

 

Du côté de l'éditeur, cela permet de réunir une partie des fonds avant de devoir payer l'impression, amenant ainsi à un certain confort. Enfin, puisque la chaîne "distributeur/diffuseur/libraire" ponctionne entre 60 et 65 % du prix de vente d'un ouvrage, une vente par correspondance représente financièrement pour l'éditeur l'équivalent d'environ 5 ventes en librairie. Si ce sujet vous intéresse (à savoir où va l'argent que nous mettons dans un livre), j'en parlais ici au début de ce blog.

 

Et en cadeau pour finir la couverture dans sa version presque finalisée :

 

Tarzan-cover.jpg

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 10:47

J'ignore si le terme "chapitrage" est usité de la manière dont je l'entends et, à vrai dire, je m'en moque. Le fait demeure que, lorsque je travaille sur un roman, j'utilise un dossier nommé ainsi, dans lequel je vais détailler mes chapitres de manière plus précise que dans le synopsis, et ce juste avant la phase d'écriture.

 

Nous y sommes donc : dernière ligne droite.

 

 

1. Organisation pratique

 

Au commencement, sur mon synopsis, le chapitre est explicité de manière simpliste, du genre "machin rencontre bidule et il se passe ça".

 

Ma première étape est de reprendre mon dossier "idées" et de le relire dans son entier (exceptées les idées déjà utilisées, j'y reviendrai). Dans le dossier "chapitrage", je note à côté du chapitre en question les numéros des idées que je vais utiliser dans cette scène (une phrase de dialogue, un concept, une explication, une idée d'ambiance etc.). Parallèlement, j'entoure ces idées dans le dossier consacré et, lors de la consultation suivante, je barrerai celles qui auront réellement été utilisées (parfois, je prévoie de caser une idée et, dans la phase d'écriture, je ne trouve finalement pas à l'utiliser ou alors je ne l'utilise qu'en partie).

 

Cocher ces idées au fur et à mesure permet tout simplement de savoir où on en est. Je n'avais pas agi de cette manière lors de la rédaction de mon premier roman - "Suleyman" - et, durant l'écriture, je passais un temps fou à relire mon manuscrit en me disant " Merde, j'ai pas déjà dit ça quelque part ? ".

 

Une fois que j'ai déterminé quelles idées allaient intervenir dans la scène, je les relie pour m'en imprégner tout en réfléchissant à leur utilisation dans les événements décrits. Suite à cela, j'écris un court résumé façon script. J'y note de quelle manière je vais ouvrir le chapitre, ce qu'il va s'y passer et comment je vais le finir. 

 

Chapitrage-002

 

 

2. Rythme

 

J'ai l'habitude de dire qu'un roman est constitué d'une succession de scènes qui doivent être peu ou prou construites comme des nouvelles indépendantes (ouverture, développement et conclusion).

 

Ca n'est pas faux, mais pas complètement vrai non plus. En effet, un roman écrit de cette façon pourrait présenter un problème au niveau du fil directeur, des liens entre ces scènes etc. C'est pourquoi, lorsque je m'attaque au chapitrage, j'attaque de concert au moins trois chapitres, voire plus si la suite de mon synopsis m'apparaît de manière claire.

 

Travailler non pas sur une scène mais sur une succession de scènes permet de prendre du recul et de préparer quelque chose de cohérent, des chapitres qui se trouveront liés dans la trame du texte d'une façon plus logique et plus efficace. De cette manière, mon regard ne se porte pas sur une scène précise mais sur une partie du roman final, et la réflection pré-rédactionnelle se fait sur une articulation narrative à mi chemin entre la scène et le roman dans son entier.

 

 

3. Outils annexes

 

Lorsque j'écris le résumé qui servira à la rédaction d'un chapitre, je réfléchie également au procédé narratif que je vais utiliser (mise en valeur de tel personnage, dialogue alterné avec les réflections ou le ressentie de tel personnage, s'il s'agit d'une scène d'action je réfléchie à la manière dont je vais naviguer dedans etc.).  De la même manière, je vais cogiter à la composition de la scène : quelle perspective et pourquoi, quels effets et pourquoi etc.

 

Durant cette phase, je sais que de nombreux écrivains préparent un champ lexical des termes qui vont être employés. Cela permet d'établir une ambiance. Je ne le fais pas mais je devrais peut-être, en tous cas je trouve l'idée intéressante...

 

 

4. De l'abus du cliffhanger

 

Le cliffhanger est un procédé narratif que l'on pourrait qualifié d'accroche, une manière de construire son texte qui pousse le lecteur à en poursuivre la lecture. Basiquement, il s'agit d'une révélation donnée à la fin d'un chapitre censée inciter le lecteur à poursuivre au lieu de reposer le bouquin. Cela peut aussi être le fait d'arrêter un chapitre au moment d'une révélation attendue.

 

Un exemple tout bête : deux personnages séparés depuis le début du roman se retrouvent au milieu de celui-ci. Ils ont des tas de choses à se dire, des informations à échanger ou des tensions relationnelles à régler.  Pour appliquer le procédé du cliffhanger à ces retrouvailles, l'écrivain va finir son chapitre sur le moment où les deux personnages se retrouvent en présence l'un de l'autre, reportant à plus tard la discussion (ou autre) qui aura nécessairement lieu.

 

Sans passer par la provocation d'un sentiment de frustration chez le lecteur, cela peut aussi être une révélation étonnante, dont la plupart des détails sont données, qui amènera le lecteur à se dire "Excellent, vite, il faut que je lise la suite !" Dans Spin (ma plus agréable lecture de l'année), Robert Charles Wilson agit de cette manière presque systématiquement.

 

Enfin, l'effet du cliffhanger peut être savamment amplifié si vous utilisez des lignes narratives multiples. Par exemple, votre roman alterne des chapitres consacrés à deux personnages séparés. Dans ce cas, le cliffhanger sera d'autant plus efficace que sa résolution se trouvera repoussée par la lecture du chapitre suivant, consacré à l'autre personnage. Cela peut même être très pratique pour faire passer la pilule d'un chapitre utile mais moins trépidant, dont les faiblesses seront effacées par le fait que le lecteur aura en tête les questionnements liés à la résolution du cliffhanger du chapitre précédent.

 

Vous l'aurez compris, un bon cliffhanger est quelque chose de fort appréciable pour ce qui est de bâtir un événementiel narratif accrocheur. Mais il recèle aussi un danger, celui d'y recourir systématiquement et de lasser le lecteur. En effet, si Robert Chales Wilson l'utilise énormément, il a aussi pour lui l'avantage de proposerr dans Spin, une succession de révélations proprement stupéfiantes. Par contre, faire du cliffhanger pour du cliffhanger en ne disposant pas d'une révélation à la hauteur des attentes du lecteur provoquera, à la longue, un effet de lassitude et un désarmement des effets de surprise.

 

Remarque : Un bon cliffhanger ne se prépare pas forcément. Il m'arrive qu'il s'impose à moi de manière relativement surprenante. Parfois, lorsque j'entame la rédaction d'un chapitre, je parviens à un pic avant d'avoir achevé la scène que je voulais rédiger et je me rends compte d'un coup qu'elle doit s'arrêter à cet endroit précis. D'où l'utilité pour moi de ne pas procéder à un chapitrage total du roman, mais d'y travailler par morceaux, pour adapter la suite aux aléas d'une rédaction qui suit fort rarement de manière précise la ligne qu'on lui a imaginée.

 

 

5. Conclusion

 

L'organisation interne des scènes, ainsi que leur organisation entre elles, est à mon sens la clef d'une construction réussie. En tous cas j'y consacre volontiers beaucoup de mon temps de travail. Comme à chaque fois, on pourrait discourir sur le sujet en long et en large. Aussi, si vous désirez que nous développions ensembles l'un ou l'autre de ces points, n'hésitez pas à recourir aux commentaires.

 

Bonne écriture !

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 11:28

Dans la catégorie "la technologie avance, accrochez-vous", j'ai participé la semaine dernière à l'enregistrement d'un podcast, le tout via skype. Amazing, non ?

 

Bref.

 

"Le palais des déviants"est un podcast consacré à l'imaginaire, populaire ou pas, au sens large du thème. Animé par le sympathique duo Etienne Barillier/Laurent Queyssi(auteurs de différents essais et romans - cliquez sur leur nom pour en savoir plus), cette émission propose aujourd'hui son cinquième numéro et, comme elle se trouve aussi agréable que bien foutue (contenu diversifié et maîtrisé, accompagnement sonore de bon goût etc.) je lui souhaite une longue vie.

 

Les deux compères m'avaient invité pour aborder le sujet de mes deux voyages littéraires. J'ai donc principalement parlé de "Conan le Texan" ainsi que du futur  "Sur la piste de Tarzan", et puis un peu des motivations qui m'ont amené à la réalisation de ce blog aussi . L'émission consacre également une partie à la série "Doctor Who" (à laquelle je vais devoir m'essayer un de ces jours), ainsi qu'à un vieux de la vieille de la SF américaine : Frederic Pohl.

 

Et le tout s'écoute ici.

 

A part ça, comme je me trouvais de manière tout à fait salvatrice en vacances, je me suis octroyé dix jours dans la peau d'un écrivain, un vrai, un qui ne fait que ça de sa vie. Premier constat : ça permet d'avancer à une vitesse folle, et il est fort agréable de n'avoir que le seul projet d'un livre dans la tête. Second constat : ça manque énormément d'action. Au bout de cinq jours, j'avais l'impression d'avoir pris 10 ans. Passer huit ou dix heures assis sur la même chaise et ne la quitter que pour parcourir les quelques cinq mètres me séparant de la cafetière m'a ramolli à un point effrayant. Ce n'est peut-être pas le cas de tout le monde mais, personnellement, je souffrais d'un cruel manque d'activité physique. Et ce n'est pas la guitare gratouillée entre deux chapitres qui réussit à me défouler...

 

J'imagine que les écrivains, les vrais, ceux qui ne font que ça de leur vie, possèdent des techniques pour pallier à ça. Des ballades, du sport, des stylos en plomb de 15kg pour éviter l'endormissement musculaire ? Si des pros passent par ici, je suis curieux de connaître leur sentiment là-dessus.

 

Déviants-FB

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 10:45

Constat actuel : je suis en train de devenir un accroc de Facebook. Certes, je ne suis pas le seul, ça me rassure. Mais du coup, je me suis posé la question du pourquoi et, vu le nombre d'auteurs, d'éditeurs ou de critiques qui utilisent ce réseau pour tout un tas de chose, je me permets d'en parler rapidement ici.

J'ai commencé mon expérience en décembre 2007, a une époque (houlà, je parle comme un vieux...) où le réseau n'était disponible qu'en anglais. Du coup, peu de monde le fréquentait ou, en tous cas, très peu de jeunes. Je me rappelle d'articles lus dans la presse à ce moment là qui voyaient facebook comme le réseau privilégié des 25/35 ans. Ben ça a changé tiens !

Enfin bref.

C'est mon pote Gwenn qui m'a branché là-dessus (et un petit lien en passant, il est classe son nouveau site, non ?). Au début, je me suis dit que c'était vachement sympa pour garder le contact avec des connaissances habitant loin ou perdue de vue. Et puisconcernant le pote de la rue d'à côté, ben je me disais que ça ne servait à rien, plutôt aller boire un café chez lui tant qu'à faire. En conséquence, j'y ai mis une paire (oups, désolé pour le patois marnais, on ne se refait pas...) d'infos pour les potes de loin et puisj'ai raconté quelques conneries. J'avais mis des photos aussi, que j'ai pour la plupart enlevées aujourd'hui.

Et puis voilà - patatra ! - on est désormais en 2010 et facebook est devenu le premier site que je consulte en me branchant sur internet. Il vient avant ma boîte mail (impensable il y a quelques années), avant les sites d'infos, avant les forums SFFF etc.

Pourquoi ?

Et bien parce que après quelques années d'existence, la majorité des utilisateurs commence à utiliser les incroyables possibilités de ce réseau (ou des réseaux en général ? Probablement.) et toutes les informations que j'allais chercher une à une en avalant mon café se retrouvent soudain rassemblées au même endroit. Par exemple, je suis "ami" ou "fan" de la plupart des sites d'information SF et, en conséquence, toutes leurs nouveautés apparaissent sur mon profil. Du coup, je ne les visite tout simplement plus au petit bonheur la chance comme je le faisais avant.

Ensuite il y a les potes. Comme je n'ai pas pour but sur facebookde faire ma pub auprès du plus grand nombre possible d'amis virtuels ou tout bêtement de faire le concours du plus grand nombre de copains, je refuse systématiquement les demandes de gens que je ne connais pas réellement. A quelques rares exceptions près, ma liste d'amis se résume à des gens que j'ai rencontrés et avec qui j'ai discuté (ou bu un coup ou les deux). Parenthèse : ne le prenez donc pas mal si je vous refuse, même si on a des potes en commun, c'est comme ça. Et tous ces gens, avatars virtuels de mes amis réels, possèdent chacun des affinités avec moi et, concrètement, partagent sur facebook des liens sur des sujets qui m'intéressent. En conséquence encore une fois, je n'épluche presque plus les sites d'infos. Presque tout ce qui est susceptible de m'intéresser me parvient via facebook. Et pour reprendre l'exemple de tout à l'heure : au lieu de visiter ma quinzaines de sites en buvant mon café du matin, je n'en consulte plus qu'un. Amazing, non ? Enfin moi je trouve ça bien pratique.

Un truc aussi concernant les "events". J'ai pris l'habitude de répondre systématiquement "maybe" lorsque l'événement en question se produit dans un endroit où je peux me rendre selon la date. Comme facebook me rappelle judicieusement ces événements quelques jours avant qu'ils ne surviennent, il m'est ainsi arrivé plusieurs fois d'assister à des concerts que j'aurais tout simplement oubliés en temps normal.

Alors certes, demeurent des tas de défauts à ce réseau, ou plutôt de choses agaçantes. Il y a le côté étalage de vie privée par exemple, que l'on peut évacuer en suivant quelques précautions. Je suis d'ailleurs assez effrayé en constatant ce que les plus jeunes peuvent mettre en ligne, ce côté voyeurisme partagé auquel tout un chacun participe avec une certaine fierté. Mais il paraît que c'est dû au fossé générationnel : nous les vieux appliquons encore une certaine réserve alors que la jeunesse s'exhibe... Et puis il y a aussi ces groupes qui servent plutôt à communiquer sur la personnalité des utilisateurs qu'à une véritable action. Pour prendre un exemple récent, le "No Sarkozy Day" rassemblait près de 400 000 personnes sur facebook alors que seules 5 à 10 000 se sont concrètement déplacées le jour J. Ca me rappelle furieusement "Revolution.com"de No One is Innocent...

Et pour terminer avec un peu de pub (quand même !), j'ai créé une fan page sur mon périple tarzanesque, fichtrement pratique pour communiquer rapidement et simplement aux personnes intéressées.

En passant, le bouquin est programmé pour la rentrée littéraire.

Internet is watching you.

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 17:34
2-Simons.jpgComme prévu, j'ai donc passé le week-end à Bagneux, pour le festival Zone Franche. De la même manière que l'année passée, la manifestation s'est révélée fort agréable. Beaucoup d'exposants avec une grande place réservée - louable initiative - à des fanzines que l'on voit peu ou pas d'habitude, un grand nombre de conférences et un paquet de potes auteurs, le tout dans une excellente ambiance. Pas de barrière entre public (près de 1500 personnes d'après mes sources) et auteurs bref, un festival qui se démarque par sa convivialité et que je vous recommande chaudement.

Un grand bravo, donc,  aux organisateurs en général et à Marie-Charlotte Delmas en particulier.

(La photo avec mon double, je l'ai piquée à Mélanie Fazi, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas)

L'expo consacré à "Sur la piste de Tarzan" a beaucoup plu, surtout le slip léopard sous lequel eurent le plaisir de dédicacer plusieurs auteurs :

Francis.jpg

Melanie.jpg
En vous souhaitant un joyeux hiver !
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4 février 2010 4 04 /02 /février /2010 16:00

ZEone FrancheLes 13 et 14 février prochains, à Bagneux, se déroulera la deuxième édition du festival Zone Franche, consacré aux mondes imaginaires.

A cette occasion sera présentée pour la première fois une exposition de 20 photos de Gwenn Dubourthoumieu tirées de notre tarzanesque voyage au Gabon. J'y passerai les deux jours pour participer notamment à une table ronde autour de Tarzan et de notre projet en compagnie Michel Vannereux (Président de la Tribune des Amis d'Edgar Rice Burroughs), le tout animé par l'ami Jean-Luc Rivera. Ça se passera le samedi à 14h30 et je dédicacerai ce même jour de 16h30 à 18h30 (enfin disons que je serai assis derrière une table, pour les dédicaces on verra après...). Quant au reste du temps, je le passerai certainement à vadrouiller, discuter et/ou boire des bières.

Il y aura aussi tout un tas de gens bien, d'autres expos et conférences dans une ambiance des plus sympathique. Tous les détails sur le site du festival, ici.

Et l'adresse pour finir : Salle des fêtes Léo-Ferré, 6 rue Charles-Michels à Bagneux (92220).

Au plaisir de vous y croiser...

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