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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 18:19

Message d'avertissement : ce post de blog va traiter d'écriture, certes, mais également des choses fascinantes (ou pas) que l'on peut trouver dans les toilettes d'un écrivain.

 

Vous êtes prévenus, et vous avez donc encore tout loisir d'arrêter ici la lecture de ce billet.

 

Non ?

 

Vous êtes sûrs ?

 

Bon, eh bien allons-y.

 

J'adore les bibliothèques, j'en construit partout quand je débarque quelque part, et j'ai toujours rêvé d'en posséder un minimum dans mes toilettes. Malheureusement, aucun des 4 ou 5 appartements qui m'ont vu passer durant les dix dernières années n'était véritablement adapté pour cela. Mais c'est désormais chose faite et, durant ces deux dernières années, j'y ai amassé pas mal de petites choses amusantes (ou pas), utiles (ou pas) et divertissantes (ou pas). De la poésie, car la forme courte est bien pratique (dont les poèmes antiques et barbares de Leconte de Lisle), un prix littéraire (c'est bien là qu'on met ces trucs, non ?), un vieux OSS 117, un guide des vins, quelque Howard évidemment, les versions poches de mes bouquins (pour mes nombreux invités qui ne les ont jamais lus), des magazines ou fascicules dont pas mal de Black Mamba (dont les nombreuses et courtes BD ravissent mes amis), des bouquins d'énigmes (que je devrais peut-être enlever car les gens croient que j'aime ça et m'en offrent d'autres...) et tout un tas de petits bouquins sur l'écriture (dont "Introduction à l'étude de la stratégie littéraire", un bouquin férocement drôle qui, bien qu'il date de 1912, n'a pas pris une ride).

 

Enfin bref, l'autre jour je suis tombé en farfouillant là-dedans sur "Mes dix règles d'écriture" d'Elmore Leonard. Mais si, vous le connaissez :  c'est ce mec là. Je crois que c'est un pote qui m'avait filé ce truc, une éditions hors commerce de chez Rivages/Noir. Dans ce petit bouquin rigolo, Elmore Leonard énonce donc 10 règles d'écriture, agrémentées de dessins humoristiques, qu'il explicite sur le mode de la blague et de l'auto-dérision. Ces commentaires n'apportant pas grand chose aux règles en elles-mêmes, je vous les offre telles quelles, et vous gratifie au passage de remarques aussi personnelles que sibyllines sur leur teneur.

 

 

* Règle n°1 :

 

"Ne commencez jamais un livre en parlant de la météo."

 

Admettons : ça se défend.

 

 

* Règle n°2 :

 

"Évitez les prologues."

 

OUI ! Et surtout, de grâce, dans des bouquins de fantasy. Le coup des 50 pages pour expliquer le monde avant de se lancer dans l'histoire... au secours !

 

 

* Règle n°3 :

 

"N'utilisez jamais d'autre verbe que "dire" pour accompagner les dialogues."

 

Pas d'accord avec le "jamais". Je dirais pour ma part : "N'ayez pas honte d'utiliser le verbe "dire" pour accompagner les dialogues, même s'il apparaît souvent" ou, éventuellement, "Évitez que vos personnages ne "vitupèrent" plus d'une fois dans un même roman."

 

 

* Règle n°4 :

 

"N'utilisez jamais d'adverbe pour modifier le sens du verbe "dire"."

 

Non (si vous respectez la règle n°3), oui (si vous utilisez ma variante de la dite règle)...

 

 

* Règle n°5 :

 

"Tenez la bride à vos points d'exclamations."

 

Grave oui.

Dans je ne sais plus quel bouquin, Pratchett émettait une théorie comme quoi plus le nombre de points d'exclamations était élevé, plus le personnage qui les utilisait se rapprochait de la démence...

 

 

* Règle n°6 :

 

"N'utilisez jamais de tournure telles que "soudain" ou "l'enfer se déchaîna"."

 

Ben ouais, mais c'est dur, parfois.

 

 

* Règle n°7 :

 

"N'utilisez les dialectes régionaux et autres patois qu'avec parcimonie."

 

Certes... sauf si le thème du roman le justifie !

 

 

* Règle n°8 :

 

"Évitez les descriptions détaillées des personnages."

 

Oui.

(désolé mais je n'ai rien à ajouter)

 

 

 * Règle n°9 :

 

"Évitez de décrire par le menu les lieux et les objets."

 

Oui.

(comme au-dessus, c'est le terme évitez qui est important)

 

 

* Règle n°10 :

 

"Essayez de supprimer les passages que le lecteur a tendance à sauter."

 

...

(c'est ma préférée)

 

 

Et vous, vous en pensez quoi ? D'accord, pas d'accord ?

 

PS : le bouquin dont je vous parle est juste à droite du poisson de Hieronymus Bosch.

 

 

Chiottes.jpg

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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 15:44

EMPRISE final"L'emprise des rêves"

Editions Lokomodo

Mars 2013

Format poche - 476 pages

Couverture de Michel Borderie

8,50€

 

 "L'emprise des rêves", il s'agit de mon second roman, publié en 2008 aux éditions  Rivière Blanche. Ce livre s'inscrit dans le diptyque du multivers et, cette année, vient compléter son comparse  "Suleyman" en ressortant en version poche aux éditions Lokomodo.

 

C'est pas beau, ça ? Une édition moins chère, qui prend moins de place dans la bibliothèque, revue et décoquillée pour l'occasion...

 

Petite précision avant d'entrer dans le vif du sujet : "L'emprise des rêves" est certes la suite de "Suleyman", mais il n'est nul besoin, pour le comprendre, d'avoir lu son prédécesseur. Lorsque je l'ai écrit, j'ai pris un soin tout particulier à faire en sorte que ce bouquin soit indépendant et que son histoire se suffise à elle-même. Et si des lecteurs m'ont souvent  confirmé la réussite de cet objectif en me disant avoir commencé par "L'emprise des rêves" et avoir apprécié l'histoire sans problème, je continue à lire à droite à gauche qu'il faut absolument avoir lu "Suleyman" avant d'attaquer ce livre.

 

Eh bien ce n'est pas vrai, mais il s'agit d'un combat, semble-t-il, perdu d'avance...

 

Bon, et ça parle de quoi, ce livre, au fait ? "L'emprise des rêves" se déroule donc dans ce multivers mis en place dans "Suleyman". L'idée en est la suivante : le multivers rassemble en son sein l'ensemble des univers possibles, ces réalités parallèles qui me sont si chères et autour desquelles tournent nombre de mes textes dont, récemment, "Le marchand de réalités" dont je vous entretenais ici. En outre, ce multivers englobe également des mondes issus des rêves : rêves ensommeillés mais également rêves éveillés et concrétisés dans les narrations artistiques (romans, films etc. ). Enfin, les héros de ce texte, au fait des portails qui relient l'ensemble, voyagent d'un univers à l'autre dans l'objectif d'endiguer les plans - forcément machiavéliques - de puissances cherchant à étendre leur emprise sur le multivers dans son entier. Quant au questionnement qui sous-tend cette histoire, il s'agit d'une mise en abîme des principes de ce multivers : qu'advient-il du héros d'un roman lorsque, en voyageant à travers les mondes, il en vient à assassiner celui qui écrit son histoire ?

 

Pour parler brièvement de techniques d'écriture, il s'est agi de mon premier roman utilisant une narration éclatée : une demi-douzaine de personnages suivant des parcours individuels qui se croisent et se décroisent au fil de l'intrigue. Ce genre de technique dramaturgique nécessite une bonne organisation en amont de la rédaction en elle-même, mais ça le fait, je trouve...

 

Pour finir, au niveau des changements entre cette édition et la précédente, ils ne sont finalement guère nombreux. J'ai lissé le style, évidemment, mais finalement assez peu pour un bouquin écrit cinq années auparavant. J'ai ajouté quelques petites choses dans l'histoire aussi, principalement pour coller avec des modifications apportées à la version poche de "Suleyman". Enfin, comme pour ce dernier, j'y ai intégré les textes inspirés du multivers que j'ai écrits pour le groupe d'électro Milamarina, tout en mettant en scène ces morceaux en une manière de mise en abîme dont l'objectif est de noyer encore un peu plus le poisson en emmêlant les réalités. Quoi, vous ne connaissez pas Milamarina ? Eh bien allez donc  jeter un oeil ici, en cliquant sur "Suleyman's Dream" par exemple, ça vaut le détour.

 

Et la dernière chronique en date pour conclure,  sur le site de psychovision.

 

Et en vous souhaitant de bonnes lectures !

 

L-emprise-des-reves---couv---4eme.jpeg

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 13:10

522745_554038164627563_28491044_n.jpg"Le marchand de réalités"

in "L'amicale des jeteurs de sorts" (anthologie dirigée par Thomas Bauduret et Christophe Thill)

Éditions Malpertuis

Février 2013

Grand format - 337 pages

Couverture de Philippe Jozelon

16€

 

Cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit de nouvelles, que je refusais régulièrement des propositions en ce sens, et ce pour une bonne et simple raison : je consacrais tout mon temps à l'écriture de romans et de récits de voyage. Mais voilà, Thomas Bauduret et Christophe Thill - en plus d'être des gens adorables - sont de ces éditeurs qui ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins. C'est ainsi que, profitant d'une sympathique bouffe dans un restaurant d'Epinal, et des quantités d'alcool ingérées, les deux compère me persuadèrent de participer à leur projet.

 

Je ne leur en veux pas, hein, ce n'est pas mon genre. Pour être tout à fait honnête, je vais profiter de ce billet pour les remercier, même - et du fond du coeur - car ils m'ont finalement poussé à écrire l'un des textes dont, avec le recul, je suis le plus satisfait aujourd'hui.

 

Bref, pour en revenir au texte en lui-même, le sujet de cette anthologie était "le magicien", avec comme idée celle de proposer des choses nouvelles, originales et, surtout, de bannir les archétypes à chapeaux pointus et baguettes magiques. Lorsque j'ai réfléchi à ce que j'allais bien pouvoir leur proposer, une idée s'est presque immédiatement imposée à moi, celle de développer le concept d'oniromancie que j'avais déjà évoqué dans mon diptyque "Suleyman" et notamment avec le second opus de cette série : "L'emprise des rêves" (qui ressort en poche bientôt, je vous l'ai dit ? Non ? Bon, je vous en reparlerai...). Il s'agit d'une idée assez simple qui repose sur la théorie des univers parallèles et des multiples variantes possibles pour un monde donné. Dans "L'emprise des rêves", l'oniromancien opposé aux héros - Dream Dealer - possédait la capacité, en rêvant, d'influer sur la réalité et donc la variante de l'univers où il évoluait. Pour faire simple, résumons cela ainsi : les rêves d'un oniromancien permettent de modifier le déroulement des événements qui l'entourent.

 

Partant de cette base, j'ai donc imaginé un personnage d'oniromancien vendant ses services pour influer des événements futurs : le "marchand de réalités" du titre. Pour complexifier les choses, celui-ci accepte d'essayer de modifier la réalité dans le passé ce qui, forcément, se révèle tout à fait délicat, et se complique encore lorsque les fils de différentes réalités commencent à se mettre dans la tête de se juxtaposer...

 

A part ça, pour parler "technique d'écriture" comme j'aime à le faire sur ces pages, je suis assez content de ce texte qui m'a permis de tester plusieurs petites choses. Ben ouais parce que, forcément, quand je me suis rendu compte que j'avais cédé à la tentation à grands renforts de Grimbergen ambrée, je me suis dit : autant en profiter pour expérimenter quelques petites choses. J'ai donc tester la double ligne narrative, astuce de mise en page qui m'a permis de décrire parallèlement les états différents d'une même réalité. Enfin, il s'agit de mon premier texte à user de la triple chute dont Lucas Moreno ne cesse de me vanter les louanges : une chute au milieu du texte, une à la fin et une troisième dans la dernière phrase.

 

Si jamais vous n'aviez toujours pas envie de lire ce "Marchand de réalités", je conclue par deux ultimes arguments :

 

* Ne tergiversons pas : il s'agit très certainement de mon meilleur texte.

 

* L'anthologie comporte plein d'autres nouvelles aussi belles que savoureuses, écrites par des auteurs aussi sympathiques que talentueux.

 

Alors, un petit sort ?

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 12:22

L'année dernière, vers la même époque, j'avais publié ici-même  un article qui montrait à quel point écrire des bouquins rapportait un maximum de fric. Au-delà de me faire des envieux par milliers, cet effrayant constat pécunier avait attiré l'oeil de pas mal d'internautes (je crois qu'il s'agit de mon article le plus visité d'ailleurs, no comment...), aussi je me suis dit qu'il serait intéressant de récidiver.

 

Allons-y donc, dans la joie et la bonne humeur, pour un petit bilan financier de mon activité d'écrivain au cours de l'année 2012. Pour enfoncer le clou, une petite affirmation gratuite qui, à défaut de remplir mon compte en banque, a l'intérêt de m'apporter un peu de baume au coeur : je ne ne me considère plus vraiment comme un "petit" écrivain ou encore un écrivain "débutant". En effet, 2012 a vu la publication de mes 7ème et 8ème bouquins, ça commence à en faire au compteur, donc.

 

Roulement de tambour...

 

Patatra : 8583,95€

 

Eh oui.

 

Et je tiens à préciser qu'il s'agissait d'une année - tout du moins en ce qui concerne les revenus littéraires, parce que le reste, bof... - tout à fait exceptionnelle.

 

Ah je les vois se décomposer d'ici, ceux qui se disaient - les naïfs - : "Eh tiens, pour contrebalancer la crise, je pourrais écrire un bouquin et me faire des sous." Et avec pas un mais huit bouquins dans le tiroir, presque tous avec des tirages sympa, une bonne représentation en librairie et des contrats à compte d'éditeur ! Quant à ceux qui connaissent en partie les réalités du terrible monde du livre, peut-être se disent-ils que ce n'est pas si mal ? Mais bon, quand même, ces huit mille et quelques brouzouffes, ça n'atteint même pas un smic... Comment vivre de sa passion dans ces conditions ?

 

Avant d'expliquer tout ça dans le détail (d'autres surprises arrivent...), faisons ce petit calcul toujours aussi amusant que déprimant, celui du salaire horaire ! D'habitude, je bosse environ 25h par semaine sur mes bouquins, à quoi il faut ajouter cette année les quatre mois de congés sans solde qui m'ont permis de bosser 60 heures par semaine, et de partir en Roumanie et en Angleterre sur les traces de ce cher Dracula.

 

Je vous épargne les détails du calcul, on arrive à l'astronomique somme de 4,82€ de l'heure net !

 

Cela exposé dans un enthousiasme des plus joyeux, voyons comment se répartit cette somme :

 

Reims-20130105-00283.jpg* Droits d'auteur purs : 900€

 

C'est toujours là que le bât blesse, de mon point de vue en tout cas. Par "droits d'auteurs purs", j'entends les revenus qui proviennent exclusivement de la vente de livres. Si cette somme dérisoire vous étonne, n'hésitez pas à aller jeter un oeil ici, où j'explique où va l'argent issu de la vente d'un livre en librairie et où, mais aujourd'hui j'y suis habitué, on s'aperçoit que l'auteur - la personne à l'origine du produit, donc - est celui qui récolte la plus petite part du gâteau. Si vous cherchez à expliquer ce chiffre en vous disant que le Sanahu signe des contrats à la con, j'ajouterai juste cette précision : tous les contrats que j'ai signé prévoient une marge de droits d'auteur qui s'étend de 7 à 9% ; nous sommes donc tout à fait dans la moyenne.

 

Conclusion, si je ne faisais qu'écrire des livres (travail qui occupe tout de même un bon 75% de mon activité littéraire, eh bien je ne gagnerais pas même un millier d'Euros à l'année. Ça laisse rêveur, hein ?

 

Note à l'attention des internautes qui arrivent ici en tapant "combien rapporte un roman" (et y'en a un paquet, j'ai les stats...) :

 

Il vous suffit de diviser ce chiffre par sept pour avoir la réponse à votre question (l'un de mes deux derniers bouquins parus ne m'ayant pas encore rapporté l'ombre d'un centime, rapport aux droits réglés la plupart du temps l'année suivante). Et joyeux Noël !

 

* Droits d'auteur dérivés : 2200€

 

Ici, l'intitulé peut porter à confusion mais, comme vous l'aurez certainement deviné, il ne s'agit pas des droits d'auteur issus de la vente de jouets tirés de mes bouquins, of course ! En fait, je réunie sous cette appellation tout un tas de travaux qui sont rémunérés en droits d'auteur par simplicité administrative. Cette année, il s'agissait de quelques piges, de rencontres avec des scolaires et d'un atelier d'écriture.

 

* Bonus 2012 à caractère totalement exceptionnel : 5500€

 

Ça, c'est quelque chose qui m'est tombé dessus par presque hasard (si l'on excepte le boulot passé en amont sans réelle espérance de gagner un kopec). Cela pourra se reproduire, mais on rentre dans un milieu tellement complexe et aléatoire que mon pragmatisme habituel me pousse à ne pas compter dessus, même si je fais tout pour poursuivre dans cette voie, soyez-en sûrs... Bref, il s'est agi du rachat des droits d'adaptation audio-visuels d'un de mes bouquins, complété par la commande d'un scénario. Rien n'a vu le jour pour l'instant, mais j'ai été payé, c'est la magie de ce milieu là...

 

Conclusion :

 

Elle ne diffère pas de celle de l'année précédente : les bouquins - hors grosse vente - ça ne rapporte rien.

 

Mais comme je suis passionné et un brin rêveur, eh bien je continue !

 

En vous souhaitant plein de choses belles et bonnes pour cette nouvelle année 2013!

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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 08:35

Oyez oyez !

 

Au sommaire de ce post de blog, un petit focus autour du dernier bébé en date -  "A la poursuite de Dracula" - tout juste sorti en librairie : dédicaces à venir et premières chroniques.

 

Les rendez-vous :

 

* Le samedi 1er décembre à la Fnac de Reims à partir de 15h30, je dédicacerai le petit nouveau ainsi que mes autres bouquins. Si vous voulez être sûr de ne pas oublier, vous pouvez rejoindre  l'événement facebook.

 

* Le même jour, spécialement pour vous amis parisiens, Gwenn dédicacera de son côté au festival "Voyages" à Vitry sur Seine.

 

* Le samedi 8 décembre, je participerai aux 9èmes rencontres de l'imaginaire de Sèvres.

 

D'autres dédicaces sont prévues en début d'année prochaine, je vous en reparlerai plus tard.

 

Côté chroniques, cela commence doucement, les premiers à avoir mordu la bête étant les fans de vampire avec une critique sur vampirisme .com couplée à une interview, et une autre chronique sur le blog de An-sible. France Inter en a parlé également ici, ainsi que le National Géopgraphique là. En espérant que cela continue sur cette lancée !

 

Bonnes lectures à vous.

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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 08:21

Dracula-WEB.jpg"A la poursuite de Dracula"

avec Gwenn Dubourthoumieu

Les Moutons électriques - coll. "Bibliothèque Rouge - hors série"

15 novembre 2012

Cartonné avec jaquette - 80 pages couleurs

Couverture de Gwenn Dubourthoumieu

19€

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"A la poursuite de Dracula" est le troisième volet de la série des "Voyages imaginaires" que je produis en collaboration avec ce bon vieux pote et accessoirement photographe qu'est Gwenn Dubourthoumieu. L'idée de lier des personnages de littérature imaginaire à des territoires réels ayant influé leurs auteurs, ayant accueilli leurs aventures (ou les deux), nous est venue fin 2007, et a été inaugurée avec  "Conan le Texan" l'année suivante. Ensuite il y a eu le détonnant  "Sur la piste de Tarzan" et son baroude rock'n roll en terres gabonaises, en 2010, puis ce petit dernier.

 

Voilà pour la genèse de la chose.

 

Lors du Conan, nous étions dans les inspirations de l'auteur - le Texas de Robert E. Howard donc - et pour le Tarzan, à l'opposé, dans le vécu du personnage. "A la poursuite de Dracula" entremêle ces deux aspects, ce qui est assez grisant lorsqu'on joue sur le fil de la réalité et de l'imaginaire. D'un côté nous avons la partie roumaine du roman, un pays que n'a jamais visité Bram Stoker mais sur lequel il s'est remarquablement documenté, et de l'autre l'Angleterre de l'auteur, qui présente des lieux qui lui étaient familiers où il a choisi de répartir les scènes clefs de son chef d'oeuvre. Mais il y a aussi ce sulfureux Vlad Tépès, qui aurait servi d'inspiration historique à Bram Stoker, sur lequel nous nous sommes bien évidemment penchés. Durant un mois, entre les brumes du col de Borgo et les jetées de Whitby, nous nous sommes donc retrouvés à la croisée de deux mondes, marchant à la fois dans les pas de Dracula comme dans ceux de Bram Stoker, les deux s'entrecroisant d'une manière délicieusement étrange.

 

Il s'agit donc d'un récit de voyage illustré, le compte-rendu d'un long mois passé entre l'hiver roumain, le printemps anglais et les soirées gothiques parisiennes, traquant les lieux traversés par les personnages du roman, enquêtant sur l'hypothétique réalité des faits et tannant de nos questions farfelues d'improbables rencontres. Par rapport aux autres opus de ces "Voyages imaginaires", l'écriture en elle-même propose de petites nouveautés. Au lieu de narrer basiquement notre périple, je me suis amusé à faire de ce texte un clin d'oeil sous forme d'hommage au roman de Bram Stoker. En lieu et place d'un point de vue unique, le texte de "A la poursuite de Dracula" se scinde en deux récits qui se complètent, aux styles volontairement et radicalement différents : mon propre journal et celui de Gwenn. L'idée était bien sûr de proposer un pendant à la compilation de journaux intimes du "Dracula" original. Pour aller plus loin, j'ai complété ce double récit par plusieurs lettres adressées à différents protagonistes (le Consul de Grande Bretagne par exemple !), translations à peine romancées de mails que nous avons réellement envoyer durant notre voyage. Enfin, si le texte de Stoker comporte des journaux intimes et des lettres que s'échangent les différents personnages, il présente également quelques coupures de presse. J'en ai donc ajouter une, une perle rare pour les aficionados de Stoker à mon avis, car j'ai eu beau chercher, je n'en ai trouvé la trace nulle part ailleurs : l'article publié dans la Whitby Gazette en 1885 qui racontait l'échouage particulièrement périlleux d'un navire qui inspira Bram Stoker pour l'arrivée du comte Dracula sur le sol anglais. Classe, non ?

 

Un voyage, un personnage, des découvertes, des situations cocasses ou irréelles, des rencontres, des photos superbes bref : "A la poursuite de Dracula" !

 

PS : A noter que chacun de ces "Voyages imaginaires" est décliné sous forme d'exposition photographique, autour desquelles nous organisons des rencontres, des visites commentées etc. Si vous êtes intéressés par cet aspect, n'hésitez pas à me contacter.

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 08:23

Certains d'entre vous penseront peut-être que le père Sanahu ne blogue guère en ce moment. Certes, c'est vrai en ce qui concerne ce blog-ci, mais faux de manière générale. En effet, depuis une semaine Libération.fr s'est lancé dans l'aventure Dracula (comme il y a trois ans avec  "Sur la piste de Tarzan") en nous ouvrant leur porte pour raconter notre voyage en Roumanie et en Angleterre. Il s'agit principalement d'un avant-goût du livre à paraître le 15 novembre aux Moutons électriques : des photos qui n'y apparaîtront pas acoompagnées d'un texte moins détaillé mais présentant quelques points et anecdotes que nous avons choisi, faute de place, de ne pas mettre dans le livre. En un mot comme en cent, ce blog a vocation de complémentarité avec le futur bouquin,  et tout ça se passe ici .

 

Côté news, ActuSF a mis en ligne une interview où je parle de différentes choses, de Dracula bien sûr, mais également de mon dernier roman :  "Seuls les Dieux".

 

 

 

Des critiques pour finir :

 

Une plutôt sympa consacrée à "Nereliath" sur Elbakin.

 

Une autre très sympa pour "Seuls les Dieux" sur Mythologica, qui m'a fait grand plaisir tout en prouvant qu'il reste des chroniqueurs dignes de ce nom sur internet.

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 11:22

Oyez, oyez !

 

Ce week-end je serai au festival des Imaginales, à Epinal. J'y dédicacerai sur le stand des éditions Asgard/Lokomodo :

 

Le vendredi 1er juin de 16h à 18h

 

Le samedi 2 juin de 12h à 14h

 

Le dimanche 3 juin de 10h à 12h et de 14h à 16h

 

Le reste du temps, vous me trouverez probablement au bar ou dans l'herbe près de la Moselle, n'hésitez pas à venir me voir pour discuter d'écriture ou de bière !

 

Enfin, le samedi 9 juin, je dédicacerai à la Fnac de Reims (centre) de 15h à 18h.

 

Au plaisir de vous voir !

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 15:42

Seuls-les-dieux-WEB-couv.jpg"Seuls les Dieux"

 

Éditions Asgard - collection Reflets d'ailleurs

Mai 2012

Grand format - 400 pages

Couverture de YoZ

18€

 

2ème livre mettant en scène Karn, après "Nereliath", "Seuls les Dieux n'est pourtant pas une suite à proprement parler. J'ai conçu toutes les histoires de Karn afin qu'elles puissent se lire indépendamment et dans le désordre. Donc, si vous n'avez pas lu "Nereliath" (comment est-ce possible ?), cela ne vous empêchera aucunement de comprendre l'ensemble des tenants et aboutissants de "Seuls les Dieux". Chronologiquement, ce nouveau roman se déroule quelques années après les événements de "Nereliath" mais, la longue novela qui l'accompagne prend place, elle, quelques mois avant ("Karwein" met en scène la rencontre de Karn et Sandraël, personnage mentionné plusieurs fois dans "Nereliath"). D'ailleurs, les deux textes accompagnant "Nereliath" se déroulaient également à différents moments de la vie de Karn. L'idée, pour moi, est de rapporter la vie de Karn comme il le ferait lui-même : lorsque quelqu'un vous raconte sa vie, il ne commence jamais par le début pour finir avec la fin : il narre différents événements au fur et à mesure qu'ils lui reviennent en mémoire. Et c'est tout simplement ce que j'ai voulu faire avec cette série.

 

Vous allez me dire que c'est le bordel ? Que nenni ! Non seulement parce que ces nouvelles supplémentaires sont également indépendantes, mais aussi parce que, comme je suis sympa avec ceux qui se piquent de biographies imaginaires façon Bibliothèque Rouge, je vous ai pondu une petite chronologie, présente dans "Seuls les Dieux" ainsi que dans la réédition de "Nereliath". Elle est pas belle la vie ?

 

Passées ces petites précisions, vous allez certainement me demander de quoi parle "Seuls les Dieux", et vous aurez bien raison ! Nous y retrouvons Karn, âgé d'une trentaine d'années, à la tête d'une petite compagnie de mercenaires au service du royaume d'Estybie. Au menu, dans une ambiance entre égypte antique et fantasy africaine (je ne nierai pas les impacts de Charles Saunders et d'un voyage au Kenya), vous trouverez des intrigues de cour, des capitaines mercenaires aussi égoïstes que sans scrupules, des créatures fabuleuses aux agissements étranges, des histoires d'amour pas simples, des bastons (des grosses, avec mêlées ruisselantes de sang et charges de cavalerie), une femme intrigante, séductrice et inaccessible, des mercenaires ivres, des brigades révolutionnaires et une histoire pleine de bruit et de fureur dont seuls les Dieux connaissent le dénouement...

 

En un mot comme en cent : du pur divertissement faisant la part belle à l'action dans un style d'héroic fantasy pur jus. Que demander de plus ?

 

Quoi ? En plus vous voulez des dédicaces ?

 

Eh bien allons-y :

 

Du vendredi 1er au dimanche 3 juin, je serai sur le stand des éditions Asgard, à Epinal, pour le fameux festival des Imaginales (de toutes les rencontres sur le territoire français, de loin mon préféré...).

 

Et le samedi 9 juin, de 15h à 18h, vous me trouverez à la Fnac de Reims (centre-ville).

 

Seuls les Dieux savent où je serai ensuite, mais j'essaierai de vous tenir informer...

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 08:30

large_Dracula-artbook-couv03.jpgAprès notre voyage durant le mois de mars et l'écriture du texte sur laquelle je planche actuellement (et que je devrais achever dans les jours qui viennent), le projet "A la poursuite de Dracula" entre en phase de production.

 

Et vous pouvez y participer !

 

Épatant, non ?

 

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Comment cela fonctionne-t-il, allez vous me demander ? Eh bien rien de plus simple. Nous avons mis en place un appel aux dons via la plateforme Kisskissbankbank, afin de réunir une partie de la somme nécessaire à la fabrication du livre (impression, maquette etc.), la production de l'exposition et le remboursement d'une partie des frais occasionnés par notre voyage. Pour nous, il s'agit d'un complément puisque la majorité de ces frais, nous l'espérons, seront remboursés via la vente du livre. Et en fonction du montant de votre don, vous aurez le droit à des contreparties : livres dédicacés, tirages photos, cartes postales, mention de votre nom dans les remerciements du bouquin etc.C'est pas beau, ça ?

 

Toutes les informations détaillées se trouvent ici.

 

Et n'oubliez pas : WE NEED YOU !

 

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